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Apollinaire - Le Pont Mirabeau

Publié le 05/12/2021

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Apollinaire
 
 
 
a) l’amour mort
-Un rythme lent
-un rythme de respiration que les vers 2 et 3 de chaque strophe cassent pour créer le souffle légèrement haletant de la douleur endurée.
-e rythme inattendu à l’enjambement des vers 2 et 3 de la 2nde strophel’effet de rupture demeure :
-Le son et le sens de \" Seine \" appellent ceux de \" souvienne \", \" peine \", \" Vienne \", \" reviennent \", \" semaines \" dans un mouvement de flux et de reflux comme la peine du cœur que le poète ressasse sans pouvoir l’oublier
-Le martèlement du subjonctif présent de souhait \" Vienne \", privé de sa conjonction \" que \"
-Sa qualification exclamative de \" violente \" révèle la violence de la douleur sourde et \" lente \" que vit et écrit Apollinaire.
-Ainsi, l’eau qui coule est une métaphore de ce temps qui s’enfuit. Mais apparait également une comparaison sur le même thème : « L'amour s'en va comme cette eau courante ».
-L’anaphore « l’amour s’en va », répétée deux fois, insiste sur le caractère obsessionnel de cette pensée chez Apollinaire. Mais la dernière strophe révèle sa résignation au fait qu’il ne retrouvera jamais cet « âge d’or », à travers les vers « ni temps passé/ Ni les amours reviennent ».
- Puis il supprima la ponctuation., transforma les tercets en quatrains en conservant deux décasyllabes qui encadrent deux vers de quatre et six pieds. Ainsi furent créées des strophes dites élégiaques où les vers courts, porteurs de sentiments profonds, sont plus intenses.
b)la fuite du temps qui passe
-Dans le premier vers, qui est banal, le poète décrit sur un ton tout à fait objectif le mouvement de l'eau de la Seine qui coule sous le pont Mirabeau. Le vers suggère en même temps une permanence, car, malgré la fuite de l'eau, la Seine reste toujours la Seine. L'image du pont, opposée à celle de l'eau qui coule, souligne aussi l'antithèse entre la fuite et la durée. Vu ainsi, le premier vers fait pressentir une des idées directrices du poème : celle de la fuite du temps et de l'amour d'un côté, et, de l’autre, du désir de permanence qu'éprouve le poète.
-entrelassement entre l’amours, le temps et de l’eau
- La forme impersonnelle, assez surannée et symbolisant donc d'autant mieux le passé, suggère que le poète ne peut rien contre le souvenir, qu'il est en quelque sorte incapable de ne pas se souvenir de la fuite des amours. Le pronom «en» se rapporte au deuxième vers.
-le refrain : effet de permanence «Vienne» et «sonne» sont des subjonctifs («que vienne», «que sonne») à valeur concessive («même si la nuit vient», «même si l’heure sonne») qui semblent traduire la résignation du poète devant la fuite du temps.
- que le temps passe, mais, par les subjonctifs, il semble donner son approbation à ce passage du temps.
- Par opposition à la solitude précédente, l'espace d'un soupir, le poète croit n'être plus désespérément seul. Il rappelle sa liaison, soit par une plongée dans le passé, soit par l'imagination du retour près de lui de celle qui l'avait quitté.
- L'illusion formée dans la deuxième strophe s'est dissipée. Le poète se retrouve seul. Seul pour l'éternité, jour après jour, nuit après nuit, heure après heure.
 
 
 
 

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