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ANNE D'AUTRICHE

Publié le 16/05/2020

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« Fille du roi d'Espagne Philippe III, c'est en 1615 que Marie de Médicis la marie à son fils, Louis XIII.

Le roi estindifférent à sa femme.

Ce n'est qu'en 1638 que naît le Dauphin.

Les nombreuses absences du roi laissent à Anned'Autriche la latitude de croire qu'elle peut se mêler de politique.

Mais elle va de faux pas en faux pas, parce qu'ellelaisse supposer qu'elle n'a pas été insensible à la beauté et au charme de l'ambassadeur d'Angleterre qu'est le ducde Buckingham, parce qu'elle semble impliquée dans les conspirations que Gaston d'Orléans échafaude contre sonfrère le roi, parce qu'en opposition à Richelieu elle prend fait et cause pour le parti des dévots, parce qu'alors que laFrance est en guerre avec l'Espagne elle ne cesse de correspondre avec son frère, Philippe IV d'Espagne.

Si à lamort du roi elle fait annuler le Conseil, qui restreint ses pouvoirs de régente, elle choisit Mazarin pour premierministre et, en dépit des mazarinades, en dépit de la colère du Parlement, de la révolte des Grands, elle protège lecardinal comme Louis XIII avait protégé Richelieu contre sa mère.

Lorsque Louis XIV est proclamé majeur, Anned'Autriche transmet à son fils le royaume qu'a voulu Louis XIII.

La régente en elle a renié la reine. C'est au traité de Fontainebleau, en 1611, que le mariage d'Anne, fille du roi d'Espagne Philippe III, née le 22septembre 1601, à Valladolid, et de Louis XIII est décidé.

La blonde petite infante de quatorze ans est charmante,elle a une carnation très fraîche ; elle serait belle si son nez aquilin était un peu moins long, mais les premiersrapports conjugaux laissent au petit roi, timide et sensible, une impression de répugnance.

L'union, célébrée àBordeaux, en 1615, apparaît vite comme un échec total.

Le roi ne cessera de manifester de la froideur et même del'aversion pour sa jeune femme.

C'est seulement en 1638 que la reine mettra 'au monde un dauphin, le futur LouisXIV. L'éloignement du roi est, en grande partie, à l'origine des imprudences d'Anne d'Autriche, qu'il s'agisse de l' «affaireBuckingham», où la reine se laisse prendre aux avances du séduisant ambassadeur d'Angleterre, ou de saparticipation aux conspirations plus ou moins fantaisistes échafaudées par le frère de Louis XIII, Gaston d'Orléans.Anne d'Autriche s'immisce encore dans la politique.

Elle s'oppose à Richelieu, adhère au «parti dévot», quidésapprouve les alliances avec les pays protestants ; en pleine guerre avec l'Espagne, elle entretient unecorrespondance suivie avec son frère, Philippe IV. A la mort du roi (1643), Anne d'Autriche s'empresse de faire annuler le conseil prévu par Louis XIII et choisit commepremier ministre Mazarin, pour qui elle éprouve une secrète passion.

Mais, à l'étonnement général, la régentepoursuit la politique de Richelieu : lutte contre l'Empire et l'Espagne, renforcement de l'absolutisme.

Le Parlement etles grands ne peuvent dissimuler leur déconvenue.

L'impopularité de Mazarin et la mauvaise gestion financièreconstituent les prétextes de la Fronde, dont la reine, non sans habileté, réussit à triompher en 1652, en grandepartie, grâce aux conseils de Mazarin.

On a même parlé d'un mariage secret, peu vraisemblable.

«L'affection que jelui porte ne va pas jusqu'à l'amour (...) mon esprit seulement est charmé de la beauté du sien », disait la reine. Jusqu'au début du règne personnel de Louis XIV, en 1661, la régence s'achève dans un climat serein.

La réalité dupouvoir appartient alors à Mazarin, qui termine victorieusement la guerre contre l'Espagne, renforce l'autoritémonarchique et achève la formation du jeune roi.

Anne d'Autriche consacre ses dernières années à des œuvres depiété et de charité, recevant les conseils éclairés de saint Vincent de Paul.

De plus en plus fréquemment, elle seretire dans son abbaye du Val de Grâce, qui restera sa création personnelle.

Elle meurt, au Louvre, le 20 janvier1666.. »

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