Angola 1984-1985
Publié le 12/09/2020
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Angola 1984-1985
Rien ne laissait espérer, à la mi-1985, un retour rapide de la paix en Angola.
Commencée au lendemain de l'indépendance, en 1975, la guerre civile a en effet
continué de faire rage dans cette ancienne colonie portugaise de 1,2 million de
kilomètres carrés.
Principale force de rébellion, l'UNITA (Union nationale pour l'indépendance
totale de l'Angola), présidée par M.
Jonas Savimbi, est soutenue principalement
par l'Afrique du Sud mais aussi par les États-Unis et la Chine.
Elle contrôle
environ un tiers du pays, à l'est et au centre.
L'UNITA a demandé l'ouverture de
négociations directes avec le gouvernement marxiste de M.
José Eduardo Dos
Santos, en vue du départ des Soviétiques et des soldats cubains présents sur le
territoire, avant un cessez-le-feu et l'organisation "d'élections libres
ouvertes à tous les partis".
En mars 1985, elle a réussi à organiser des raids
jusqu'à une centaine de kilomètres de la capitale, Luanda.
Outre cette guerre civile, le parti au pouvoir, le MPLA (Mouvement populaire de
libération de l'Angola), a dû faire face à l'occupation militaire de l'Afrique
du Sud, officiellement dirigée contre les militants du mouvement nationaliste
namibien (SWAPO).
Le 15 avril 1985, Pretoria a toutefois annoncé le retrait
complet de ses troupes, promesse déjà formulée à plusieurs reprises en 1984 et
non suivie d'effets.
Conséquence de ces combats: une désorganisation complète de l'économie et de la
société dans la presque totalité du pays, encore aggravée par la sécheresse.
Luanda a été obligé de lancer un appel à l'ONU.
Selon les délégués du Comité
international de la Croix-Rouge (CICR), les cultivateurs ne pouvaient plus
travailler en 1985, par crainte des attaques et des mines.
Le nombre de
personnes "déplacées, affamées et démunies de tout" s'élèverait à 600 000.
L'Angola a pourtant d'énormes possibilités agricoles qui lui ont permis par le
passé d'être autosuffisant.
Quatrième producteur mondial de café, le pays
exportait également du coton, du sisal, du sucre, du maïs et du riz.
En 1984, il
a dû importer plus de 100 000 tonnes de maïs, sa production de café a chuté à 35
000 tonnes en 1982 (seul chiffre disponible).
La situation industrielle était
encore moins reluisante, la guerre ayant dramatiquement affecté l'infrastructure
existante.
Fort heureusement, le pays possède du pétrole (exploitations off-shore, dans les
régions côtières, au Cabinda).
La production était de 165 000 barils par jour en
1984, et devrait atteindre 500 000 barils vers 1990.
Le produit de son
exportation représentait en 1985 environ la moitié du PNB.
Mais l'Angola, comme
les autres pays producteurs de pétrole, a subi les aléas du marché
international.
Depuis 1982, il exporte également du gaz naturel.
Ces ressources
ne suffisent cependant pas pour équilibrer la balance des paiements et, en 1984,
la dette extérieure était estimée à près de 2 milliards de dollars.
Contrecoup
de ces difficultés, le MPLA a connu d'importantes luttes internes depuis 1982,
entre l'aile gauche dure du parti et les partisans d'une plus grande souplesse,
notamment d'un dialogue avec l'Afrique du Sud.
C'est dans ce contexte qu'a commencé une série de discussions avec les.
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