Angola 1982-1983
Publié le 12/09/2020
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Angola 1982-1983
L'Angola est devenu une démocratie populaire en 1975, mais les combats n'y ont
pas cessé depuis cette date.
La lutte contre les Portugais a été menée par
différents mouvements plus ou moins rivaux et soutenus par plusieurs puissances
étrangères.
Il faut aussi tenir compte des séquelles durables de la politique
menée par les Portugais.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, ceux-ci ont
entrepris de développer de grandes plantations caféières dans le nord du pays et
ont pour cela chassé de leurs terres les populations indigènes.
Celles-ci,
appartenant pour la plupart au peuple Bacongo, qui se trouve aussi au Zaïre,
s'efforcèrent de résister.
Pour les combattre et les refouler au Zaïre, mais
aussi pour se procurer la main-d'oeuvre nécessaire aux plantations, les
Portugais ont recruté des soldats et des travailleurs dans les ethnies du sud de
l'Angola.
Cela a provoqué un grave contentieux entre les populations du Nord et
celles du Sud.
C'est parmi ces dernières que les maquis anticommunistes de l'UNITA (Union
nationale pour l'indépendance totale de l'Angola) recrutent une grande partie de
leurs combattants, aujourd'hui soutenus depuis la Namibie par l'armée
sud-africaine.
Le MPLA (Mouvement populaire de libération de l'Angola, à
direction marxiste), qui a recruté ses partisans parmi les populations du centre
du pays et dans les villes pendant la lutte contre les Portugais, a réussi à
l'emporter en 1976 grâce à l'arrivée d'un corps expéditionnaire cubain.
Mais le
MPLA, dont les leaders sont aujourd'hui au pouvoir en Angola, connaît de très
grandes difficultés, malgré l'aide des États communistes.
Les Cubains assurent
le maintien de l'appareil d'État.
Mais en dépit du nombre des Noirs dans ce
corps expéditionnaire, les frictions avec les Angolais sont nombreuses.
La production caféière a considérablement diminué et le gouvernement ne peut
plus compter - hormis l'aide financière extérieure - que sur les revenus
pétroliers de l'enclave de Cabinda (au nord de l'estuaire du fleuve Zaïre),
protégée par les Cubains, qui s'appuient sur le gouvernement de la République
populaire du Congo (Brazzaville).
Au nord, un autre mouvement de résistance aux
Portugais, le FNLA (Front national de libération de l'Angola), qui était soutenu
par le Zaïre et les Occidentaux, semble avoir repris ses opérations grâce au
soutien de certaines ethnies, après avoir été pratiquement éliminé en 1976 par
les Cubains et le MPLA.
Mais c'est au sud que se déroulent les combats les plus importants: les maquis
de l'UNITA, fortement soutenus par les Sud-Africains, étendent les territoires
qu'ils contrôlent et ont atteint en 1983 la voie ferrée qui mène au port de
Lobito.
L'armée sud-africaine intervient par ailleurs directement jusqu'à deux
cents km de la frontière, sous prétexte de détruire les bases des combattants de
la SWAPO qui cherchent à s'infiltrer en Namibie.
La situation de l'Angola était
si difficile que le gouvernement de Luanda a entrepris fin 1982 des négociations
avec l'Afrique du Sud, par l'entremise du gouvernement du Cap-Vert.
Pour mettre
fin à leurs actions en Angola, les Sud-Africains exigent le départ des Cubains,
qui semblent s'être déjà retirés du sud de l'Angola au début de 1983..
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