Analyse linéaire La Princesse de Clèves passage du tome 4

« Madame de Lafayette, L a Princesse de Clèves , 1678, Troisième extrait tome IV Introduction : Madame de Lafayette née le 18 mars 1634 à Paris, est une femme de lettre française du XVIIe siècle.

Son roman La princesse de Clèves , nous contant l’histoire d’amour de mademoiselle de Chartres et ses tourments entre désirs et devoirs, a été publié en 1678 et se qualifie dans le courant littéraire du classicisme et de la préciosité. Cet extrait que nous allons étudier décrit la santé et l’état mental de Madame de Clèves suite à la mort de son mari et face à ses sentiments pour monsieur de Nemours Ligne 1 : Il est inconsolable car abandonné par madame de Clèves qui a perdu son mari : elle souhaite rester fidèle à ce dernier et donc s’éloigner de monsieur de Nemours par culpabilité.

Douleur de monsieur de Nemours si intense que cela vire au désespoir et a l’extravagance, il est envahi par ses sentiments. Lignes 2-3 : Monsieur de Nemours voudrait déclarer ses sentiments à la cour mais le Vidame l’empêche avec difficulté. Lignes 4-5-6 : Le fort lien qui rassemble les deux personnages permet à monsieur de Nemours de prendre des nouvelles.

Il sert d’entremetteur.

Madame de Clèves commence à se remettre de la mort de son mari mais elle reste quand même sans dynamisme, vide, qui la rapproche de la mort.

Elle est mélancolique, il s’agit de dépression. Lignes 7-8-9 : Sa maladie lui fait voir les choses différemment / antithèse avec « longue » et « prochaine » car sa dépression va mettre du temps à arriver mais elle voit déjà la mort arriver. Lignes 10-11-12 : Elle sort de cette période où elle broyait de noir : “lorsqu’elle revint de cet état” (l.10) ; métaphore « n’était pas effacé de son cœur » (l.11) : elle prend conscience qu’elle aime toujours monsieur de Nemours, c’est donc un combat intérieur pour elle.

Elle lutte pour ne pas retourner vers lui, elle se l’interdit.

Elle se rappelle des raisons qu’elle avait autrefois de ne pas se marier avec Nemours pour lutter (remords en elle + elle craint que cet amour cire à l’infidélité).

(Combat+ défendre = vocabulaire de la guerre utilisé dans la séduction).

Ligne 13-14 : Les douleurs liées à son état, sa faiblesse lui ont permis de surpasser ses sentiments.

L’idée de sa mort prochaine lui fait repenser à celle de son mari.

Avec sa faiblesse, les désirs diminuent. Ligne 15 : La métaphore « s’imprima », insiste sur le fait que la mémoire me monsieur de Clèves reste ancrée en elle avec l’adverbe « fortement ».

De plus, ce souvenir est en accord avec l’envie qu’elle a de lui rester fidèle.

La souffrance les rapproche. Lignes 16-17-18 : Tout ce qui se passe à la cour, la princesse le compare à la vie et elle pense à son statut et à l’au-delà = “vues plus grande et plus éloignées”.

Elle est Janséniste car elle s’impose une certaine austérité. Lignes 19-20 : La princesse se retire de la cour pour s’éloigner des souvenirs de son mari et s’enfuit dans un couvent car elle sait que si elle reste dans la cour elle risque d’y croiser monsieur de Nemours pour qui elle a encore un peu de sentiments. »