analyse lineaire du poeme Elevation Charles beaudelaire

« Élévation Les fleurs du mal est un recueil de poèmes écris par Charles Baudelaire paru en 1857.

Il est alors composé de 5 sections spleen et idéal, fleurs du mal, révolte, le vin, et la mort.

À la parution du Recueil est Perçu comme une œuvre scandaleuse, Le recueil est donc poursuivi en justice pour outrage aux bonnes mœurs et finit par être censuré en 1857.

Charles Baudelaire à donc contraint de réorganiser son recueil des fleurs du mal Le rééditant en 1861 avec 6 sections spleen et idéal, tableau parisien, le Vin, fleur du mal, révolte, la mort. Le poème élévation est le 3e poème de la section spleen et idéale qui suit l'albatros qui exprimé le malaise du poème à vivre parmi les hommes dans la société et correspondance qui correspond l'art poétique de Baudelaire pour exprimer la théorie de la synesthésie et là symbiose d'essence et de l'élévation vers l'idéal.

Ce poème est composé de 5 quatrains en alexandrin aux rimes embrassées, mettant en scène le mouvement d'élévation du poète qui vit dans un monde où il souffre et qui découvre grâce au langage poétique une libération.

De quelle manière ce poème traduit l'élan de Baudelaire vers l’idéal ? Le poème Elévation peut se décomposer en 3 mouvements.

Tout d'abord le premier mouvement montre d'élévation progressive, le poète tend a quitté le monde d'en-bas le spleen vers l'élévation l'idéal, puis la 2e mvt montre la célébration du pouvoir de la poésie, et enfin le 3e mvt montre Une libération grâce au pouvoir de la poésie. De la première strophe on remarque que le mouvement est omniprésent dans ce poème on trouve de nombreux verbes de mouvements « meus », « se pâme », « sillonne » (v.

5 à 7), « Envole-toi », « Va » (v.

9-10), « s’élancer » Ce mouvement est également marqué par l’énumération, « Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées / Des montagnes, des bois, des nuages, des mers / Par-delà le soleil, par-delà les éthers / Par-delà les confins des sphères étoilées » (v.

1 à 4).

Cette accumulation est renforcée par les prépositions de lieux présents tout au long du poème : « Au-dessus » (v.

1), « Par-delà » (v.

3-4), « dans » (v.

6 et 10), « loin de » (v.

9), « derrière » (v.

13), « vers » (v.

16 et 18), « sur » (v.

19).

L'impression de mouvement est accentuée par la succession d'enjambements cette continuité est traduite par la syntaxe puisque la première et 2e strophe est une seule phrase cela donne l'illusion.... »