analyse linéaire "chant d'automne" Baudelaire
Publié le 19/03/2024
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«
POESIE : TEXTE 1
« CHANT D’AUTOMNE », LES FLEURS DU
MAL, CHARLES BAUDELAIRE
INTRODUCTION :
L’Automne, brève apothéose des couleurs avant l’hiver, est une
saison propice aux méditations lyriques sur la fuite du temps.
Souvent considéré comme le père de la modernité poétique,
Charles Baudelaire est un poète du XIXe siècle.
Le poème de
Baudelaire « Chant d’automne », faisant partie de la section
"Spleen et Idéal" du recueil Les Fleurs du Mal publié en 1857, a
pour thème le temps qui passe provoqué par le cycle des
saisons, annonciateur de désespoir et de mort.
Le poème est
composé de deux parties mais nous ne parlerons que de la
première, constitué de 4 quatrains, en alexandrins.
Ces quatre
quatrains aux rimes croisées reflètent la tendance du poète à
se diriger vers le Spleen et associe à ce dernier toutes les
douleurs de l’automne.
Pour commencer dans les deux premières strophes le poète
exprime sa mélancolie mais surtout sa souffrance face à la
saison de l’automne.
Pour finir dans les deux dernières strophes
le poète évoquera la présence d’une mort imminente susciter
par l’hivers.
Comment Baudelaire associe-t-il la saison de l’automne au
Spleen et l’arrivée de l’hiver comme annonciatrice d’une mort
prochaine ?
ANALYSE :
1er mouvement : l’automne une saison suscitant le Spleen
- « bientôt » : adverbe temporel, dès le 1er mot on apprend
que quelque chose va arriver, quelque chose va se passer, c’est
un adverbe déictique il insiste sur le caractère proche de
l’évènement
-« nous plongerons dans les froides ténèbres » : périphrase,
permet de designer l’hivers et le caractérise comme une saison
froide et sombre caractérisé comme angoissant et faisant
référence a des sensations désagréables , le verbe plonger nous
indique l’expression d’une chute + emploie du pronom
personnel nous, il inclus le lecteur, tout le monde plongera dans
l’hivers
- « bientôt » et « adieu » : antithèse, accentue la disparition
prochaine de la saison estivale
-« vive clarté de nos été trop court » : apostrophe, il s’adresse
à la lumière de l’été et avec l’interjection « adieu » au début du
vers il expose un regret lié à la fin de cette saison.
De plus « vive », fait littéralement référence à la vie et « froide » évoque plutôt le froid de la mort, du cadavre. -« ténèbres » et « clarté » : antithèse qui nous ferais penser qu’on est passé de l’été à l’hivers sans transition, l’automne semble avoir disparu. -dans les 2 premiers vers le poète utilise les pronoms personnels nous « nous plongerons » et le déterminant possessif nos « nos été » il a une volonté d’englober et de faire participer ses lecteurs à sa réflexion et à ses sentiments -« j’entends », « retentissant », « choc » : champs lexical de l’ouïe, ces notations auditive sont omniprésentes dans le poème, le bruit envahit l’esprit du poète et devient obsédant et rend palpable les signes annonciateurs du Spleen, en effet c’est un son qui va être le déclencheur du spleen. -« ténèbres » et « funèbres» : rime , l’hiver ici est une saison sombre ou il fait nuit tôt et est assimiler à la mort -« le bois » est une image de l’hiver, en effet en cette saison on coupe du bois pour le feu, cette image laisse suggérer que l’hivers est proche -« tout l’hivers va rentrer dans mon être » : personnification, signifie que c’est tout son chagrin,.... »
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