analyse linéaire 3 Olympes de Gouges DDFC

« Lecture linéaire 3 : La déclaration des droits de l’a femme et de la citoyenne; Olympe de gouges 1791 En quoi ce passage à la fois convaincant et persuasif, critique et pathétique permet-il d'envisager des changements profonds concernant la condition féminine ? Mouvement1 : Ligne 1 à 8/ La femme sous la monarchie absolue Le passage s’ouvre sur une dénonciation parallélisme syntaxique : qui généralise lexique péjoratif, le terme « vices » étant repris dans la question oratoire Question oratoire, introduite par le connecteur d’opposition, « mais » : introduit un paradoxe, puisque le conditionnel pose l’idée d’un changement possible, en comprenant mieux comment ils se sont développés dans la société Description de l’image traditionnelle de la femme séductrice, tirant de là son pouvoir Champ lexical de la féminité fantasmé + négation restrictive = hyperbole : pouvoir = argent ( antithèse : pouvait s’élevé dans la société que si belle, prostitution ) mis en opposition avec champ lexical méprisant O dénonce les avantages injuste que la société donnait aux femmes sur des caractères incontrolable champ lexical de l’argent : sous-entend que, comme dans la finance, c’est l’argent qui ouvre à la femme un pouvoir d’action Les valeurs étaient donc inversées, puisque la morale n’a plus d’importance Opposition temporelle entre l’imparfait, utilisé pour dépeindre la situation sous « l’ancien régime », et le futur, affirmation catégorique, marque nettement l’objectif d’Olympe de Gouges : détruire ce rôle de l’argent Elle exprime donc sa confiance en un progrès apporté par la révolution. Mouvement 2: ligne 9 à 14/ La femme encore esclave question oratoire : introduit l’objection qui pourrait contredire son optimisme comparaison : esclavage des noirs à la situation des femmes description du maitre ou l’homme semble tout puissant La femme séduite puis abandonnée reste alors sans ressources de plus, la séduction est éphémère question qui dramatise sa situation La réponse est terrible, car elle révèle à quel point la société est corrompue, malgré la Révolution, puisque l’image fait de la pauvreté elle-même le signe du rejet moral Le discours rapporté directement met en évidence cette inversion des valeurs, qui retourne le blâme contre la femme Mouvement 3 : Ligne 14 à 20 / le malheur des femmes Olympe de Gouges multiplie des exemples, de façon à associer l’émotion, la tonalité pathétique, pour persuader, à la « raison » mise en œuvre pour convaincre.

Tous font de la femme la victime de l’homme Il profite de la naïveté, elle lui.... »