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analyse du monologue de Figaro

Publié le 23/05/2020

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« Rédaction de la khôlle Introduction : Beaumarchais est un célèbre dramaturge français du XVIIIème siècle.

Il est notamment connu pour sa trilogie , appelée communément « trilogie de Beaumarchais ».

Ecrit en 1778, le Mariage de Figaro apparaît comme le second volet de cette trilogie, suivant Le Barbier de Séville , et précédent La Mère Coupable .

Avant cela, le dramaturge s’était essayé au drame, mais ces œuvres n’ont pas connu le succès attendu.

Il en va de même pour ses premières pièces de théâtre.

La censure ne permettra au Mariage de Figaro d’être jouée qu’en 1784.

A plusieurs reprises ce texte, et notamment à cause de la scène que nous allons étudier, a été qualifié d’annonciatrice de la Révolution Française.

En effet, elle n’est ni plus ni moins qu’une satire de la société inégalitaire de l’époque.

Louis XVI la qualifia d’ « exécrable, qui se joue de tout ce qui est respectable ».

A travers cette œuvre, Beaumarchais prend une revanche personnelle sur une société qui l’a méprisé pendant des années.

Le texte que nous allons étudier est un extrait de l’acte V scène 3 de la pièce.

Il s’agit d’un long monologue prononcé par le personnage de Figaro.

Ce monologue est connu pour être l’un des plus longs du théâtre français.

Figaro y est un valet qui croit que Suzanne, sa promise, le trompe avec le Comte Almaviva, son maître, qui revendique le « droit de cuissage ».

Il se rend donc dans les jardins, en attendant la venue du Comte et de Suzanne, dans le but de les démasquer.

Il se retrouve alors seul dans l’obscurité.

(Lecture du texte) Figaro est donc l’unique personnage sur scène.

Son monologue s’insère dans la continuité des évènements précédents : en effet, Beaumarchais dresse le portrait d’un personnage blessé et animé par la colère.

Le registre tragique domine ainsi l’extrait, ce dernier se présentant comme une parenthèse tragique au sein de la comédie.

La structure de ce monologue suggère alors la présence de 3 mouvements assez distincts tout en étant reliés graduellement.

Il s’ouvre tout d’abord sur un Figaro désemparé, en colère, qui s’en prend à Suzanne et à travers elle, à la Femme en général.

Doutant de toutes, il établit le lien avec le comte qui devient un rival.

Il dénonce le comte à travers sa condition générale : la noblesse.

Figaro établit ainsi la critique de la société de classe qu’il trouve injuste. Puis assis sur un banc, il en vient à réfléchir non plus aux autres, mais à sa propre situation.

Il porte un bilan quant à sa propre vie dans cette société toujours aussi égoïste envers lui, qui tant bien que mal cherche à trouver sa place.

Finalement, ce monologue met au-devant de la scène, le personnage tout entier qu’incarne Figaro, au-delà même de sa condition de valet.

L’extrait va ainsi nous permettre de comprendre pourquoi et comment, Figaro se distingue du valet traditionnel.

Analyse : Comme nous l’avons dit précédemment, le texte se présente sous la forme d’un monologue.

Sa caractéristique première est donc de laisser la parole à un unique personnage.

La didascalie initiale fait alors une double annonce : la forme du monologue (« Figaro seul »), et sa tonalité (« du ton le plus sombre »).

Ce second renseignement est ainsi en accord avec l’espace (« dans l’obscurité ») et les évènements précédents.

On a donc la mise en place en quelques mots de l’atmosphère imprégnant le début du texte.

Ainsi, dès ses premières paroles , Figaro s’exclame.

« O femme ! femme ! femme ! » Cette répétition, permet d’insister sur l’idée que Figaro s’apprête à développer.

La femme est ainsi dépeinte de manière péjorative telle une « créature faible et décevante ! » En effet, Figaro se croit trahi par Suzanne.

L’apostrophe peut également donner une certaine dimension lyrique comme si Figaro allait chanter sa douleur.

On imagine d’ailleurs assez facilement la portée lyrique que peuvent avoir ces mots lorsqu’ils sont prononcés de vive voix sur scène.

La dimension dramatique n’en serait que plus profonde, comme si Figaro chantait sa douleur directement au spectateur.

Figaro cherche à mettre en avant le côté terrible, monstrueux et donc inhumain de la femme.

Il va ainsi la comparer à un « animal » qui agirait conformément à son « instinct ».

La femme est déshumanisée.

L’interrogation rhétorique qui s’en suit (« le tien est-il donc de tromper ? » ) pose Figaro en victime et décrit une nouvelle fois la femme comme un être noir cherchant à causer le mal des hommes.

Figaro fait ensuite intervenir des éléments du passé, qui interviennent plus tôt dans la pièce.

Il raconte le parcours qu’il a traversé avant d’en arriver là « Après m’avoir obstinément refusé quand je l’en. »

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