analyse de texte Voltaire Rire
Publié le 08/02/2024
Extrait du document
«
Le XVIIIème siècle, siècle des grandes découvertes
scientifiques et de l’essor philosophique avec la
rédaction de l’encyclopédie mais aussi avec l’arrivée
des lumières et des débats dans les salons et cafés est
marqué par la mode du dictionnaire.
Le dictionnaire est
ici un livre ou l’on répertorie des connaissances de
l’époque et on y établi des règles.
Voltaire grand
écrivain, philosophe et dramaturge de ce siècle, écrit en
1764 l’article « Rire » que l’on retrouvera dans « Le
dictionnaire philosophique ».
Cet article est un texte
argumentatif qui vise à redéfinir le mot et la notion du
rire.
En quoi la définition du rire pour Voltaire est-elle si
spéciale mais convaincante ? pour y répondre il s’agira
tout d’abord de voir la définition du rire que propose
Voltaire avant de mieux comprendre en quoi elle
s’oppose à la vision de ses contemporains et enfin
qu’est ce qui en fait une définition originale.
Premièrement, Voltaire propose sa propre vision
du rire.
Pour lui le rire est une chose joyeuse, il le lie
intimement au bonheur à un sentiment profond de joie.
Il souhaite donc dire que si l’on rit c’est que l’on est
heureux, on peut le voir tout au long de son texte avec
« Que le rire soit le signe de la joie » ou encore « Nous
ne rions que de ce qui nous égaie » mais aussi la
phrase de conclusion de son argumentation qui
renforce encore plus son idée principale « Quiconque rit
éprouve une joie gaie dans ce moment-là, sans avoir
un autre sentiment ».
Cette idée de sentiment joyeux
est d’autant plus renforcée par le vocabulaire utilisé
dans ces extraits, on retrouve le champ lexical de la
joie avec « rire, joie, gaie ».
Le rire est donc déclenché
lorsque nous sommes heureux.
Dans la conclusion de
l’auteur on retrouve d’ailleurs une hyperbole « une joie
gaie » qui montre à quelle point Voltaire veut prouver
que le rire n’est pas un simple sentiment de joie
insignifiant mais un sentiment indomptable presque
inéluctable.
Le rire est lié à la joie c’est un sentiment
des plus fort pour Voltaire.
A l’inverse de celui-ci les
contemporains donnent une définition au rire tout
autre.
Pour ceux-ci le rire n’est pas quelque chose de
spontané, ce n’est pas un sentiment de joie procuré par
quelque chose de drôle mais plutôt une moquerie, un
sentiment de supériorité, voir même de l’orgueil.
On se
sent plus fort que la personne en face alors on se
moque Voltaire dit « Les raisonneurs ont prétendu que
le rire nait de l’orgueil, qu’on se croit supérieur à celui
dont on rit ».
On peut remarquer qu’en fonction des
arguments donnés le temps employé n’est pas toujours
le même, pour ces arguments Voltaire utilise du
présent de vérité générale pour montrer qu’il a raison,
il l’utilise pour exprimer un fait valable tout le temps.
Au contraire les arguments des contemporains sont au
passé pour montrer que ce sont des arguments non
valables, ils font partis du passé.
Outre les temps
Voltaire donne un contre argument pour montrer son
désaccord sur cette définition, il dit « Un enfant qui rit
de tout son cœur […] sujet au péché mortel de
l’orgueil » On retrouve une négation « ne point » pour
montrer que tout enfant riant car il est chatouillé, rit
parce qu’il est heureux et non parce qu’il se sent
supérieur.
Voltaire démontre donc que rire est dans la
nature de chaque humain, que c’est....
»
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