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analyse de plusieurs poèmes des Fleurs du Mal

Publié le 31/05/2022

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« LA FEMME CHEZ BAUDELAIRE : ENTRE SPLEEN ET IDÉAL I-La femme, par certains aspects, est du coté de la boue morale : Dans les poèmes « Tu mettrais l’univers entier dans ta ruelle », « Sed non satiata » et « Le Vampire » (poèmes XXV, XXVI et XXXI).

Quelles images sont utilisées pour parler de la femme ? Dans le poème « Tu mettrais l’univers entier dans ta ruelle », Baudelaire présente une image négative de la femme.

Tout d’abord, l’hyperbole « tu mettrais l’univers entier dans ta ruelle » (v.1) et l’exclamation « Femme impure ! » confèrent une image de prostituée (femme à la morale douteuse) pour désignée la femme que Baudelaire décrit (sûrement sa maîtresse Jeanne Duval), cette image vénale de la femme est boueuse.

De plus, le poète présente la femme comme une créature horrible et cruelle, « une machine aveugle et sourde » v.9, et la déshumanise ainsi comme le suggère l’image du râtelier v.4.

Selon Baudelaire cette idée de cruauté de la femme est rejoint au v.7 avec la femme qui joue avec les sentiments du poète comme le montre l’adverbe « insolemment ».

Ainsi, le poète est prisonnier de sa passion pour ce monstre qu’il déshumanise encore par le terme d’appas au v.17 qui s’emploie pour les animaux. Dans le poème « Sed non satiata », le poète présente donc la femme comme une créature surnaturelle exotique comme le suggèrent les termes « obi » et « savane ».

Selon lui, elle est ue « mégère libertine » qui ensorcelle les hommes, c’est ce qu’indique le nom commun « sorcière » et le « sortilège » auquel le poète semble être prisonnier, dépendant comme le montre l’hyperbole « je préfère à l’opium L’élixir de ta bouche » au vers 5 et 6.

La femme à tout pouvoir sur le poète qui demeure impuissant, c’est une femme fatale.

Cette image de créature ensorceleuse, qui tient le poète, est aussi associé par ce dernier aux enfer comme le montre le terme de Faust au vers 3 ou encore les allusion aux enfers avec le Styx v.11 et Proserpine v.14 ce qui confère un caractère démoniaque, infernal à la créature que le poète décrit. Dans le poème « Le Vampire », la femme est présentée comme une créature vampirique face à laquelle le poète demeure impuissant.

Image d’une créature monstrueuse, vampirique comme l’indiquent les différents termes péjoratifs que le poète utilisent pour qualifier la femme (qui est dans ce poème sa maîtresse Jeanne Duval) : « démons », « folle et parée » (v.

3-4), « infâme » (v. 7), « maudite » (v.

12), « vermines » (v.

11), « vampire » (v.

24).

La comparaison hyperbolique : « forte comme un troupeau de démons » (v.

3-4) fait apparaître la femme comme un monstre redoutable, une créature inhumaine.

amplifiée par le terme « infâme » au v.7 jeu de mot avec le mot femme.

Dépendance montré par les comparaisons des vers 8 au 11 où le poète démontre la force de son amour pour cette femme qui l’a ensorcelé, et par le terme esclavage v.20 présente la puissance de cet attachement.

Le côté ravageur de l’amour est symbolisé dans ce poème. En conclusion, dans ses poèmes, Baudelaire présente une image de la femme comme d’une créature non humaine qui exerce une emprise de part la passion sur le poète. II-Mais elle peut aussi être liée à l’Idéal : Lisez les poèmes : « De Profundis clamavi » et « Le Flambeau vivant ».

Quel rôle la femme joue-telle auprès du poète ? Dans le poème « De Profundis clamavi », le poète énonce à la femme cette œuvre comme le montre le pronom personnel « Toi » au vers 1 en majuscule qui s’adresse à « l’unique que j’aime » du poète donc sa maîtresse.

Baudelaire se plaint en lui adressant une prière comme le montre le terme de blasphème v.4.

La femme joue donc un rôle de divinité à laquelle le poète adresse une prière comme le suggère le verbe implorer utiliser au vers 1.. »

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