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amour maternel.

Publié le 07/12/2021

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amour maternel. amour d'une mère pour son enfant. HISTOIRE : depuis les travaux
de Philippe Ariès (l'Enfant et la Vie familiale sous l'Ancien Régime, 1960), les historiens
se sont interrogés sur l'histoire de l'amour maternel. Celui-ci est aujourd'hui considéré
comme une attitude naturelle. Or, dans le passé, l'image de l'enfant et les sentiments de
la mère à son égard ont évolué. Jusqu'au XVIIIe siècle, l'excès de tendresse des parents
pour leurs enfants fut condamné par l'Église. Sous l'influence de saint Augustin, elle
jugeait l'enfant, conçu dans le péché, comme un être imparfait dont les passions
mauvaises devaient être réprimées. La fréquence de la mortalité infantile était telle,
autrefois, que les parents, résignés, étaient moins affectés par la mort de leur enfant
qu'aujourd'hui.
Il faut attendre la fin du XVIIIe siècle et la diffusion de la philosophie des Lumières
pour que de nouvelles attitudes à l'égard de l'enfant apparaissent. Sous l'influence
notamment de Jean-Jacques Rousseau ( Émile, 1762), l'idéal de la famille centrée sur
« l'enfant roi « se développa (les gravures de Greuze). Les mères furent encouragées à
allaiter elles-mêmes leurs enfants et à consacrer leur vie à les éduquer. L'amour
maternel fut présenté comme un modèle de comportement féminin, conforme aux lois
de la nature. Ce modèle de mère « nourrice et éducatrice « se diffusa peu à peu au
XIXe siècle, surtout dans la bourgeoisie.
Au XXe siècle, l'élévation générale du niveau de vie et les progrès de la médecine
permirent une réduction significative de la mortalité infantile (0,7 % en 1988). La
psychanalyse révéla à quel point la mère est un personnage central de la famille,
responsable de l'équilibre physique et psychique de l'enfant. Les médias présentèrent au
public l'image idéale de la mère au foyer, éducatrice de ses enfants. Cependant, de
nombreuses femmes refusent d'être enfermées dans ce rôle et aspirent, notamment
par le travail, à un épanouissement personnel hors du foyer. La progression du travail
féminin et le partage croissant des tâches entre hommes et femmes ont suscité
l'apparition d'un phénomène nouveau : le rôle du père dans les tâches
traditionnellement dévolues, au sein de la famille, à la mère.

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