amortisseur.

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amortisseur. n.m., dispositif visant à éviter l'entretien de certains phénomènes vibratoires
ou à améliorer leur amortissement naturel. Un phénomène vibratoire entretenu se traduit par
l'oscillation périodique à amplitude constante d'une grandeur physique quelconque. Un
phénomène vibratoire faiblement amorti se traduit par des oscillations périodiques d'amplitude
lentement décroissante. Or de telles manifestations peuvent être gênantes dans les domaines
les plus divers. Par exemple, en technique de suspension des véhicules terrestres,
l'insuffisance d'amortissement engendre l'inconfort (oscillation des caisses) et l'insécurité
(perte d'adhérence des roues) ; en dynamique des fluides, une vibration de pression
entretenue par une machine alternative induit fréquemment une mise en vibration mécanique
dangereuse du réseau de tuyauteries concerné ; en métrologie, des appareils ultrasensibles
peuvent osciller très longtemps avant de trouver leur position d'équilibre.

Techniques d'amortissement.
Elles sont fondées sur l'absorption d'une partie de l'énergie d'oscillation (et sa dissipation en
chaleur), l'objectif étant soit de casser la transmission d'un processus d'entretien, soit
d'augmenter le taux d'amortissement propre d'un phénomène quelconque. Un faible
amortissement maintient l'oscillation, mais provoque une décroissance plus rapide de son
amplitude. Un fort amortissement supprime toute alternance et entraîne une lente
évolution vers la position de repos, d'un seul côté de celle-ci. Entre ces deux processus se
situe le taux d'amortissement critique, qui est souvent le taux d'amortissement idéal
(approche la plus rapide de la position de repos).

Types d'amortisseurs.
Les amortisseurs mécaniques travaillent uniquement par frottement solide de deux pièces
l'une sur l'autre. Ils sont inutilisables en métrologie, car ils ne permettent pas un retour
exact à l'équilibre, le mouvement s'arrêtant dès que la résistance de frottement devient
prépondérante par rapport à l'effort de rappel.
Les amortisseurs hydrauliques classiques comportent un cylindre rempli d'huile dans
lequel coulisse un piston portant un orifice calibré. L'oscillation du piston provoque une
dissipation d'énergie par turbulence de l'huile qui traverse l'orifice. Les amortisseurs
hydrauliques ne sont pas non plus utilisables en métrologie, car ils comportent une petite
part d'amortissement mécanique.
En métrologie, on utilise des amortisseurs dépourvus de tout frottement solide,
comme certains amortisseurs pneumatiques ou électriques dont l'efficacité s'annule avec la
vitesse de déplacement relatif et qui ne s'opposent donc pas à un retour parfait à
l'équilibre.