Amiral A.

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B.

Cunningham Un remarquable commandant naval britannique Considéré par beaucoup comme l'un des meilleurs amiraux britanniques depuis Nelson, Andrew Browne Cunningham ('ABC' comme on l'appelait dans la mari­ ne) naquit en 1883.

Il commença sa car­ rière au sein de la brigade navale qui par­ ticipa à la guerre des Boers.

Durant la Première Guerre mondiale, il servit aux Dardanelles et à Zeebrugge avec la patrouille de Douvres.

Il fut promu capi­ taine en 1920.

Vers la fin des années trente, il devint chef adjoint de l'état-major de l'Amirauté, et fut nommé commandant en chef de la flotte méditerranéenne en septembre 1939.

Au cours des deux premières années de la guerre, il fut placé à la tête de la flotte bri­ tannique, où il réussit pour ainsi dire un miracle en dominant la Méditerranée face à la marine italienne pourtant bien plus puissante.

Loin d'être les seules, Tarente et Matapan furent sans doute ses deux plus célèbres victoires navales.

Mais le plus important de ses exploits fut peut­ être de maintenir la flotte méditerranéen­ ne en état malgré les terribles pertes qu'elle subit en évacuant l'armée de Grè­ ce et de Crète.

Il remporta souvent tous ces succès malgré le manque d'assistance ou de compréhension de l'Amirauté.

En mars 1942, Cunningham fut nommé à Washington pour y diriger la délégation de l'Amirauté britannique chargée de pro­ mouvoir la coopération anglo-américaine dans le domaine naval.

Il ne fut certes pas heureux de quitter le commandement actif.

mais il apprécia ce changement effectué après trois années ou presque de service en Méditerranée.

Dès juin 1942, Cunningham était en poste à Washington et l'une des premiè­ res questions dont il eut à s'occuper fut le choix d'un commandant naval allié pour la force expéditionnaire qui devait débarquer en Afrique du Nord en novembre 1942.

C'est lui-même qui fut proposé, si bien qu'il se retrouva en Méditerranée sept mois à peine après l'avoir quittée.

Après le débarquement des Alliés en Afrique du Nord, il fut nommé chef suprê­ me des forces navales pour l'invasion de la Sicile et de l'Italie.

Cunningham eut par conséquent la satisfaction de régler le sort des forces de l'Axe en Tunisie et de rece­ voir la reddition de la flotte italienne en 1943.

La même année, il succéda à l'ami­ ral sir Dudley Pound comme ministre de la Marine accompagnant Churchill au Québec et aux conférences de Yalta et Potsdam, puis il prit sa retraite après la défaite du Japon en 1945.

Il mourut en 1963. 2 / 2. »