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Amazonie

Publié le 16/05/2020

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« 1 / 2 11 décembre 1968 Série E-6 Fiche N• 2754 Amazonie 1.

A partir de 1966, le Brésil met à l'ordre du jour le développement de l'Amazonie, vaste territoire jusque-là délaissé au profit de la c6te et du sud du pays.

Pourtant le bassin du fleuve Amazone couvre 59 •Jo du territoire national et l'Amazonie proprement dite (4 Etats: Amazonas, Para, Maranhâo, Acre et 2 territoires: Rondônia et Amapâ) plus de 40 %.

Couverte en majeure partie par la forêt vierge, cette immense région abrite moins de 10% de la population brésilienne.

L'exploitation du caoutchouc naturel y avait introduit quelque activité commerciale mais la région est retombée ensuite dans sa torpeur.

2.

L'axe de l'hinterland est le fleuve géant de l'Amazone, le second du monde par sa longueur (6275 km., dont la moitié au Brésil), le premier par son débit.

Avec ses 1000 affluents, c'est une exceptionnelle voie d'eau (entre 2 et 6 km.

de large) accessible aux cargos de haute mer jusqu'à Iquitos, au Pérou.

L'Amazonie est relativement peu accidentée: à 4000 kilomètres de l'embouchure, le cours du fleuve ne se situe qu'à 200 mètres d'altitude.

La mise en valeur globale de la région intéresse le Pérou et la Colombie, eux aussi possesseurs de provinces amazoniennes.

3.

Un recensement précis des richesses mal exploitées reste à.

faire.

On y trouve de l'or, du fer, des diamants, du pétrole, du manganèse, de l'étain, etc.

Longtemps l'économie régionale n'a dépendu que de quelques produits primaires: bols (la forêt amazonienne est estimée à 70 milliards de m 3 sur pied), cacao, jute.

Les rares indus­ tries se sont construites à Manâos (200 000 hab.) et à Belém (537 000 hab.).

Le manque de main-d'œuvre, de capitaux et d'infrastructure a longtemps freiné tout progrès.

4.

Le gouvernement militaire du maréchal Castello Branco prend, en 1966, des pre­ mières mesures d'ensemble et crée des organismes régionaux: la Superlntendance pour le développement amazonien (SUDAM), le Fonds d'investissement privé (FIDAM) et le Conseil de développement amazonien (CODAM).

Ces organismes se voient attri­ buer 3 Ofo des recettes fédérales, et un premier plan de quatre ans est adopté dès 1967.

Son objectif est un accroissement de 10 Ofo du produit brut régional par an grâce à des investissements totaux de 3,6 milliards de cruzeiros (un milliard de dollars) dont un tiers pour les transports.

5.

En dix-huit mois, la SUDAM attire quelque 150 millions de dollars d'investissements privés (usines de papier, de cellulose, allumettes, produits alimentaires) et étudie des propositions concernant les métaux, la chimie, la pétrochimie et les textiles.

La créa­ tion d'une zone franche à Manéos, port maritime à 1000 kilomètres de l'Atlantique, provoque, dès 1968, un essor commercial certain: les importations de machines et de biens d'équipement augmentent de 33 Ofo, ainsi que celles du ciment, textiles, lait, etc.

6.

Les projets foisonnent: communication, énergie hydro-électrique et même tourisme.

On met en construction, à Manâos, un hôtel de huit millions de dollars sous un dôme climatisé de 150 mètres de haut et de 300 mètres de diamètre.

Des barrages sont envi­ sagés.

L'Institut Hudson, des Etats-Unis a proposé la création d'un système de grands lacs, au cœur du continent, ·qui ferait communiqui:lr VAmazone, l'Orénoque et les fleuves du sud.

~ : j 2 / 2. »

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