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Amasis568-526Amasis naquit dans la petite ville de Siouph, dans le nome Saïte ; il était de petite origine.

Publié le 23/05/2020

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« Amasis 568-526 Amasis naquit dans la petite ville de Siouph, dans le nome Saïte ; il était de petite origine. Entré à l'armée, il y devint un général très populaire.

Lors de la campagne que le roi Apriès entreprit en 568 contre la ville grecque de Cyrène, en Libye, il ne fut pas chargé par le roi du commandement des milices urbaines qui accompagnaient les troupes mercenaires.

La position de celles-ci, formées essentiellement de Grecs était difficile.

Le peuple s'en méfiait. Les Grecs, en effet, occupaient dans la monarchie saïte une place de plus en plus grande, non seulement dans l'armée royale, mais dans la vie économique où ils concurrençaient les marchands égyptiens jusque dans leurs propres villes.

Or il se fit que la campagne du roi Apriès se termina sur un désastre.

Il dut lever le siège de la ville, et aussitôt une révolution éclata parmi les milices, qui provoqua un violent mouvement à Saïs contre le roi, accusé d'avoir fait cause commune avec les Grecs.

Pour ramener le calme parmi les milices, Apriès fit appel à Amasis.

Mais dès son arrivée, les milices le proclamèrent roi et il se laissa faire Le roi Apriès voulut mater la rébellion par la force, mais les mercenaires grecs, sur lesquels il s'appuyait, furent battus et Apriès tomba aux mains d'Amasis.

Celui-ci traita le roi avec les plus grands égards, le ramena à Saïs où il l'installa dans le palais royal, mais en prenant pour lui-même le pouvoir. Renonçant à toute titulature religieuse, Amasis se limita au titre de “ Roi de Haute et de Basse Égypte ” et adopta une attitude qui devait le faire ressembler plutôt à un tyran grec qu'à un roi d'Égypte.

Pendant trois ans, Apriès accepta cette situation.

Puis il tenta un coup d'État pour reprendre le pouvoir.

Il échoua et le peuple exigea qu'il lui fût livré.

Amasis céda, et le roi fut lynché par la populace.

Il fut inhumé avec les honneurs royaux dans la sépulture de ses ancêtres, dans le temple de Neït à Saïs. Amasis cependant, dont la basse origine nuisait à son prestige, voulut se faire admettre, non plus seulement comme un chef porté au trône par la révolution, mais comme un véritable roi d'Égypte. Hérodote nous a conservé à ce sujet cette curieuse relation : “ Les Égyptiens d'abord le méprisèrent, écrit-il, le regardant comme un homme de peu de valeur parce qu'il était auparavant d'une condition et d'une famille obscures, mais il les gagna à force d'habileté et de sagesse.

Il avait, parmi de nombreux trésors, un bassin d'or à laver les pieds dans lequel Amasis lui-même et ses convives les baignaient habituellement.

Il le brisa et en fit faire une statue de dieu qu'il plaça dans la partie de la ville la plus convenable.

(C'est une erreur d'Hérodote, car les Égyptiens ne mettaient pas de statues de dieux dans les rues.) Les Égyptiens, en passant, rendaient de grands honneurs à la statue.

Amasis sut comment ils agissaient et, les ayant convoqués, il leur révéla que la statue avait été faite de ce bassin dans lequel, auparavant, ils vomissaient, urinaient et se lavaient les pieds, eux qui maintenant avaient pour elle une vénération extrême.

Puis, sans s'arrêter, il ajouta qu'il avait été transformé de même que ce bassin ; que s'il avait vécu d'abord dans une condition privée, il. »

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