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Alpes.

Publié le 06/12/2021

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Alpes.
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PRÉSENTATION

Alpes, chaîne de montagnes du sud de l'Europe centrale, qui s'enroule en un arc de 1 000 km de long des bords de la Méditerranée jusqu'au bassin du Danube.
La chaîne alpine occupe une superficie de 200 000 km2, distribuée sur la France, la Suisse, l'Italie, l'Allemagne, le Liechtenstein, l'Autriche et la Slovénie. Elle est la région
montagneuse à la fois la plus haute et la plus densément peuplée d'Europe et compte 20 millions d'habitants. Les vallées sont habitées toute l'année, alors que les hauts
versants accueillent des cultures et des activités saisonnières. Le tourisme, l'industrie laitière, la sylviculture, la production d'énergie hydraulique et l'extraction de sel et de
minerai de fer constituent l'essentiel de l'économie alpine. Au carrefour de l'Europe, les Alpes bénéficient également d'un commerce de transit, voyageurs et marchandises
ayant de tous temps emprunté ses cols et ses vallées.

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STRUCTURE GÉOLOGIQUE ET FORMATION

Les Alpes ont une structure géologique complexe, faite de plissements et de chevauchements de strates rocheuses. À l'origine, le site des Alpes était une fosse océanique,
longeant la limite méridionale de l'Europe centrale : sur les bords de cette ancienne mer de Téthys se déposèrent, il y a plus de 100 millions d'années, au cours du trias et
du jurassique, plusieurs kilomètres d'épaisseur de sédiments, principalement du calcaire et de la dolomite. Plus tard, à l'ère tertiaire, ces sédiments furent pris en étau dans
la collision entre les plaques tectoniques africaine et eurasienne qui, se soulevant et se déformant vers le nord en plis couchés (nappes), se détachèrent de leurs racines et
glissèrent les unes sur les autres.
Les Alpes sont toujours soumises à des mouvements de surrection, de l'ordre de quelques millimètres par an, qui se manifestent par de nombreux séismes. S'opposant à
cette croissance tectonique, l'érosion rabote la cime des Alpes au même rythme qu'elles se soulèvent, donnant au « toit de l'Europe « son profil découpé. Au premier plan
des sources d'érosion figure le gel, tant au niveau microscopique, avec le gonflement de l'eau dans les fissures, qu'à grande échelle, avec l'action mécanique des glaciers.
Les glaciations du quaternaire (qui débutèrent il y a 2,5 millions d'années) eurent une grande influence dans le façonnement du paysage alpin. D'immenses glaciers
s'écoulèrent dans les vallées, les transformant en auges caractéristiques aux parois abruptes. La confluence des glaces entre les montagnes façonna les cols. Des moraines
et autres dépôts glaciaires endiguèrent les cours d'eau et constituèrent les nombreux lacs de la région, dont les deux plus grands sont le lac Léman et le lac de Constance.

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LE SYSTÈME ALPIN

D'un point de vue structural, le système alpin est divisé en Alpes occidentales et orientales par un sillon qui part de la vallée du Rhin, au nord de la Suisse, traverse le col de
Splügen et aboutit au lac de Côme, au nord de l'Italie. Les Alpes occidentales, d'une altitude moyenne supérieure à 1 000 m, sont plus étroites et plus accidentées que les
Alpes orientales. Elles abritent notamment le point culminant de la chaîne, le mont Blanc (4 810 m), situé à la frontière franco-italienne. Les Alpes occidentales
comprennent notamment les Alpes maritimes, le Piémont et les Alpes padanes en France et en Italie, et les Alpes bernoises et Pennines en Suisse. Le Jura constitue le
prolongement nord-ouest des Alpes françaises.
À l'est, les Alpes orientales se déroulent, depuis le lac de Genève, en un arc évasé, atteignant une largeur de 250 km. Les Alpes orientales divergent à leur extrémité en
plusieurs fronts, qui étendent leurs ramifications sur le pourtour du bassin du Danube. Les Alpes orientales comprennent notamment les Alpes bavaroises, Allgäu et Tauern
au nord, et les Dolomites et les Alpes carniques, au sud. Sur le pourtour occidental et septentrional se situent les Préalpes.
Dans le massif alpin, les zones situées à plus de 3 000 m sont recouvertes de névés et de glaciers (environ 2 p. 100 de la superficie des Alpes). Les crêtes découpées par
l'action glaciaire ont des formes typiquement alpines : dents de scie, aiguilles et parois émincées en lame de couteau. Nichés entre les crêtes, les glaciers atteignent
plusieurs kilomètres de longueur, le record étant détenu par le glacier d'Aletsch, dans les Alpes bernoises, avec un parcours de 18 km.

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GÉOGRAPHIE HUMAINE

Les principales unités structurales des Alpes sont séparées par de larges et profondes vallées, qui contiennent les cours supérieurs du Rhône et du Rhin, ainsi que de
nombreux affluents, comme l'Inn et le Salzach. Ces vallées longitudinales constituent les principales artères de communication à travers les Alpes et contiennent la plupart
des villes et des villages. Incisant les massifs, des vallées transverses relient les vallées principales et constituent des cols : aux altitudes supérieures à 2 000 m, les cols
sont bloqués par la neige et difficilement praticables, à l'instar des cols du Mont Cenis, du Grand-Saint-Bernard, du Simplon et du Saint-Gothard. Plus bas, les cols du
Brenner (1 371 m) et de Reschen (1 508 m) permettent de franchir les Alpes en toutes saisons. Tunnels autoroutiers et ferroviaires facilitent la traversée des Alpes, au prix
de véritables prouesses techniques : le tunnel de Saint-Gothard (16,9 km) est le plus long tunnel routier du monde ; quant au tunnel ferroviaire qui le jouxte, il mesure
57 km de long.

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ENVIRONNEMENT PHYSIQUE

Les Alpes reçoivent d'importantes précipitations sur leurs versants nords (au vent), la moyenne annuelle dépassant 3 000 mm. Les précipitations arrosent les forêts et
alimentent les bassins hydrographiques des grands fleuves d'Europe de l'Ouest, à commencer par le Rhin, le Rhône et le Pô, ainsi que les principaux affluents du Danube :
l'Inn et le Drau.
Altitude, ensoleillement et degré d'humidité sont les principaux paramètres qui influent sur la végétation. Les chênes, les charmes et les hêtres prospèrent dans les zones
relativement chaudes des basses collines ; les vallées abritées qui débouchent sur les lacs tempérés du nord de l'Italie affichent même une végétation subtropicale. Dans les
régions plus hautes et plus froides, les hêtres s'effacent devant les pins et les épicéas, les érables et les mélèzes. Au-dessus de la ligne des arbres, à 1 800 m, seules la
toundra et la flore alpestres subsistent jusqu'à la limite des neiges : on y trouve rhododendrons, edelweiss, laîches et sorbiers, pins rampants et arbrisseaux nains. Quant à
la faune alpestre qui colonise les hauts versants jusqu'à la limite des neiges, elle regroupe bouquetins et chamois, marmottes et souris des neiges, lagopèdes et choucas
alpins.

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