Databac

Alfred SISLEY:LOUVECIENNES, SENTIER DE LA MI-CÔTE.

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Alfred SISLEY:LOUVECIENNES, SENTIER DE LA MI-CÔTE. Ce document contient 391 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Beaux-arts.

« Alfred SISLEY LOUVECIE N NES, SENTIER DE LA MI-CÔTE Les peintures faites à Louveciennes présentent, dans l'œuvre de Sisley, une grande unité poétique.

Il y vécut de 1871 au printemps 1875, loin de l'agitation parisienne.

Cette fois, Sisley délaisse les routes paisibles, les méandres paresseux de la Seine pour s'attacher au «côté jardin>> de Louveciennes.

Et même, pourrait-on dire, au côté jardin potager.

L'ŒUVRE Un chemin court à flanc de coteau, longeant l'arrière de quelques bicoques.

Pas ou peu de fleurs, mais des arbres fruitiers, des carrés de légumes soigneusement entretenus, proté­ gés par des palissades.

D'une de ces mai­ sonnettes accrochées à la colline, une passerelle plonge directement sur la sente.

Une brave ménagère rentre des courses ..

Détail d'une autre vue de Louveciennes, bourgade de banlieue que Sisley a souvent brossée.

Alfred SISLEY 1839-1899 • Lou veciennes, sentier de la mi-côte • Huile sur toile 38 c m x 46,5 cm • Signé en bas , à droite «Sisley» • Peint vers 1873 • Localisation : Paris, musée d'Orsay C'est tout.

Cette petite ville, située entre Ver­ sailles et Marly, attire des Parisiens cossus, qui s'y font construire une villa, mais aussi de moins fortunés, qui y coulent une paisible retraite.

Le village tranquille , vivant à l'ombre du château de Versailles, est devenu un monde hybride.

Ainsi, le sentier qui tourne brusquement à angle droit suggère la géomé­ trie artificielle du parcellaire : ces jardinets ont été créés de toutes pièces et sont le fruit de la spéculation foncière.

Sisley a particuliè­ rement su rendre l'individualisme bon enfant de cette banlieue, qui n'est ni la ville ni la campagne, et, par là, il a rejoint l'univers poétique d'un Pissarro LA COMPOSITION Traditionnellement, les paysagistes mettaient au premier plan une forme quelconque - arbre, rocher, maison -, qui, faisant écran, donnait l ' illusion de la profondeur.

Corot fut un des premiers à rejeter cette convention, et les impressionnistes suivirent son exemple.

Ici, le sentier semble buter sur quelques fleurs bleues, taches froides parmi les verts froids, discrètes mais suffisamment perceptibles pour nous conduire d'un bond ou centre du tableau.

Cette impression de est caractéristique de Sisley et de ses amis.

LA COT E Sisley ayant été longtemp s considéré co mme un impre ssionni ste du second rang, sa cote es t enco re loin d'éga l er celle d'un M onet ou d'un Renoir.

Malgr é to ut, un tab leau semblable devrait trouver preneur à 3,5 millions de francs.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles