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Alexis Ier Comnène1048-1118Au cours du XIe siècle, l'usurpation, souvent propice à Byzance, y pullule anarchiquement.

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Alexis Ier Comnène1048-1118Au cours du XIe siècle, l'usurpation, souvent propice à Byzance, y pullule anarchiquement. Ce document contient 3041 mots soit 7 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale. Empereur byzantin (1081/1118). Il était le neveu de l'empereur Isaac Ier Comnène et, après avoir renversé Nicéphore III Botoniate, il rétablit la puissance de l'Empire byzantin en contenant les Normands, en battant les Petchénègues et les Coumans. Il profita des défaites musulmanes lors de la première croisade pour reprendre Nicée et l'Asie Mineure occidentale.  
Empereur de Trébizonde (1204/22). Petit-fils d'Andronic Ier Comnène, il fonda, après la prise de Constantinople par les Latins, l'Empire grec de Trébizonde qui continua la civilisation byzantine et dura jusqu'en 1461.

« Alexis Ier Comnène 1048-1118 Au cours du XIe siècle, l'usurpation, souvent propice à Byzance, y pullule anarchiquement. Les grandes famIlles de l'aristocratie mIlitaire tiennent chacune leur prétendant en réserve. Les Comnènes surtout, qui ont manqué asseoir leur dynastie avec Isaac Ier (1057-1059). Anne Dalassène, la belle-s œ ur, n'a pas pris son parti de cet échec.

Elle veut l'empire pour l'un de ses nombreux enfants.

Son caractère et la connivence des événements ont vite fait de désigner le troisième, Alexis.

Brave, avide de parvenir, Il montre un sens aigu des hommes et de l'opportunité.

Il se donne les moyens de son ambition.

En assurant leur trône contre les défections et les concurrences, Il gagne la reconnaissance de Michel VII, puis de Nicéphore III (1078-1081).

Le voIlà commandant de la garnison du palais et sébaste.

Mélissénos, son beau-frère, se révolte alors contre Nicéphore.

Alexis décline la mission de marcher contre son parent et justifie la suspicion qui s'épaissit autour de lui.

Il n'accepte pas davantage de se laisser prendre de vitesse.

Sa sécurité et sa chance commandent.

Au demeurant, tout est en place à Constantinople.

Il a retourné en sa faveur la famIlle rivale des Doukas : Il y a pris sa femme, Irène ; Il se pose en avocat du jeune héritier présomptif, Constantin Doukas, et cultive l'intimité de l'impératrice, mère de celui-ci.

Alexis s'échappe, s'organise en Thrace et, le Ier avrIl 1081, enlève par trahison la capitale.

Il a trente-trois ans.

Son règne sera l'un des plus longs de Byzance.

L'usurpation est condamnée pour un siècle. Alexis avait brigué une succession désespérée.

Son coup de force risquait d'inspirer des émules.

Il lui fallait assurer au plus tôt son autorité ; on verra comment Il y parvint. Au-dehors, la faiblesse de l'État était pour les voisins une invitation à la curée prochaine. Les frontières vacIllaient partout, lors même qu'elles étaient encore distinctes.

Le sultanat seldjoucide de Rum venait d'absorber les provinces orientales d'Asie Mineure et poussait ses ramifications jusqu'en Bithynie, presque aux fenêtres du palais.

Des îlots byzantins perçaient dans ce lacis d'infIltrations, livrés à eux-mêmes et guettés par la sécession.

À l'Ouest, c'était pire.

Tandis qu'Alexis s'emparait du pouvoir, Robert Guiscard, duc de PouIlle et de Calabre, débarquait ses Normands en Épire et visait Constantinople.

Des Balkans enfin, les Petchénègues pouvaient, à tout moment, déferler jusqu'aux muraIlles de Byzance. La bravoure et l'expérience guerrière du basIleus ne compensaient pas la pénurie d'effectifs.

Par bonheur, seule l'offensive normande était inéluctable.

Alexis en profite pour concentrer sa riposte diplomatique sur le même objectif.

Pour n'être pas pris à revers, Il traite avec Soliman de Rum, dont Il reconnaît les conquêtes — sous la fiction pudique de “ concessions ” — et qui lui promet des auxIliaires.

Henri IV d'Allemagne est sollicité, à prix d'or, de fondre sur les arrières italiens de l'envahisseur.

Venise enfin, alléchée par des privIlèges commerciaux, engage sa flotte contre celle de Guiscard.

En dépit de cette coalition, celui-ci enlève Dyrrachium (1082), pénètre en Macédoine et en Thessalie, tient Byzance sur le qui-vive pendant quatre ans.

L'entreprise échouera par une conjuration des éléments et du hasard.

Alexis y a contribué tant bien que mal, grâce à Venise et à quelques faits d'armes qui relèvent de la ruse et de la “ guerre psychologique ”.. »

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