ALCOOLS DE APOLLINAIRE

« ALCOOLS DE APOLLINAIRE Auteur : Guillaume Apollinaire de son vrai nom Wilhelm Apollinaris de Kostrowitzky est né en 1880 .

Il est abandonné par son père avant sa naissance, échoue au bac, délaisse ses études et déménage à paris.

En Rhénanie il rencontre Annie Playden dont il tombera amoureux.

Il s’engage et part au front mais est blessé à la tempe par un obus.

Il meurt en 1918 à 38 ans de la grippe espagnole.

Apollinaire incarne « l’esprit nouveau » .

Poète de la modernité, influencé par le symbolisme et l’esthétique cubiste, il s’affranchit des formes traditionnelles en supprimant la ponctuation, en bouleversant la syntaxe et en inventant le calligramme. TITRE : Désigne à la fois la soif de vivre et l’ivresse poétique qui permet d’accéder à un autre monde « Je suis libre d’avoir bu tout l’univers » (Vendémiaire) Œuvre : En 1913 , Apollinaire rassemble 71 poèmes écrits depuis 1898, déjà publiés séparément afin de composer le recueil initialement intitulé Eau-de-vie et qui deviendra Alcools .

Pour constituer son recueil il ne respecte pas l’ordre chronologique d’écriture puisqu’il place en poème liminaire « Zone » rédigé tardivement, ce qui renforce le coté moderniste de l’ensemble.

Alcools témoigne d’une riche diversité dans l’inspiration : à côté des poèmes symbolistes « Merlin » et « Le Larron », on trouve des pièces élégiaques et lyriques « le pont Mirabeau », « Marie » ainsi que des poésies plus novatrices « Les fiançailles », « Cortège ».

Les deux tendances , élégiaque et moderniste , s’unissent dans « la chanson du mal-aimé » et surtout dans « Zone » où s’entremêlent la détresse affective, les souvenirs cosmopolites, la sensibilité au monde de la machine et de la ville moderne. Modernité : Le poète se situe souvent entre modernité et tradition.

Il est l’hériter de thèmes et de formes qu’il s’approprie, réinvente ou délaisse .

La modernité en poésie passe par un renouvellement des thématiques et par des inventions poétiques .

Et Alcools se place particulièrement dans la modernité « A la fin tu es las de ce monde ancien » (le poème liminaire Zone s’ouvre ainsi).

Apollinaire place son œuvre dans la modernité par : - La célébration de la ville et de la « fée électricité » - Thème de l’errance - Ouverture de zone par une apostrophe à la tour Eiffel - Absence de ponctuation inspiré de Cendrars - Alternance de vers réguliers et de vers libres - Présence de rejets et contre rejets Plusieurs autres poètes se sont distingués par la modernité de leurs œuvres : Aloysius Bertrand, Rimbaud, Verlaine, Breton….. »