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Albrecht Dürer

Publié le 16/05/2020

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« Albrecht Dürer Albrecht Dürer fut formé au dessin par son père qui possédait un atelier d'orfèvrerie à Nuremberg, ville natale del'artiste.

En 1486, son père le plaça en apprentissage chez le peintre-graveur Wolgemut, où il resta durant trois ansavant d'entreprendre une série de voyages d'études en Europe qui eurent une influence décisive sur ledéveloppement de son art.

Dürer parcourut l'Allemagne, les Pays-Bas et la Suisse, retournant brièvement àNuremberg pour s'y marier, mais c'est lors de son séjour en Italie, au contact des grands maîtres de la Renaissance,qu'il forgea sa nouvelle conception esthétique.

La plupart des tableaux et dessins qui datent de son premier séjouritalien (1494-95) sont directement inspirés des oeuvres qu'il vit alors, et trahissent l'influence de Mantegna et deGiovanni Bellini que Dürer rencontra à Venise.

Ses gravures sur bois, où l'influence italienne apparaît plus lentement,témoignent de la disparition progressive des éléments gothiques au profit des motifs d'inspiration classique ethumaniste.

Fervent intellectuel, Dürer embrassa les nouvelles théories humanistes qu'il assimila pleinement,s'exprimant dès 1500 dans un style personnel affranchi des modèles italiens.

Il retourna en Italie en 1505 et futaccueilli à Venise où il réalisa le majestueux retable La Fête du Rosaire dans la chapelle funéraire allemande del'église de Saint Barthélemy.

Dürer quitta l'Italie en 1507 et travailla de 1512 à 1519 pour le compte de l'empereurMaximilien Ier, son nouveau mécène.

Durant cette période, il devint un disciple du réformateur Martin Luther.

Dürerfit un dernier voyage aux Pays-Bas en 1520, avant d'être affaibli par des problèmes de santé.

Il consacra lesdernières années de sa vie à la rédaction d'ouvrages théoriques et scientifiques. Au début du XVe siècle, deux événements ont conduit les manifestations du moyen âge dans une nouvelle voie ; cefurent la naissance du réalisme dans les Pays-Bas et l'avènement de la Renaissance en Italie.

L'homme nouveaucommença à travailler librement selon la nature et la réalité, que l'objet de son intérêt artistique fût un phénomèneconcret, comme c'était le cas dans le Nord, ou qu'il le conçût idéalisé, composé selon la tradition antique, commedans le Sud, en Italie.

De ces deux courants se développèrent de nouvelles formes artistiques qui se répandirent deplus en plus, sans que les liens avec le passé fussent tout à fait rompus. Grâce à ses riches habitants, la ville commerçante de Nuremberg manifestait une grande activité dans le domaine dela peinture gothique, et c'est là qu'au milieu du XVe siècle, l'art des Pays-Bas pénétra tout d'abord.

Vers l'année1460, Hans Pleydenwurff commença à peindre, au lieu de fonds dorés, l'espace et la nature à la manière de Rogierde la Pasture.

Celui qui hérita de son atelier, Michel Wolgemut, avec un sens plus avisé du réalisme, introduisit dansla peinture une série de types ayant chacun son caractère.

Ensuite apparut, dans la peinture des paysages, lemaître de l'autel de Peringsdörfer (1487) qui, en outre, sut résoudre les problèmes du mouvement du corps humain.Il n'y eut jusque-là aucune trace d'influence italienne. Telle était la situation quand Albrecht Dürer commença à travailler.

Il était né le 21 mai 1471, troisième des quinzeenfants d'un orfèvre hongrois qui s'était établi et marié à Nuremberg.

Dürer fut d'abord apprenti dans l'atelierpaternel puis, à quinze ans, dans l'atelier de Wolgemut où, pendant trois ans, il étudia la peinture.

Il s'inspira de laconception qu'avait de la nature le maître de l'autel de Peringsdörfer ; sous l'influence de Wolgemut, il observa mieuxles traits caractéristiques des figures ; en même temps, tenté par les gravures de Schongauer, il s'adonna à lagravure sur bois pour l'illustration des livres.

Il travailla d'abord à Bâle mais quand, en 1490, il arriva à Colmar, MartinSchongauer était mort ; néanmoins, il entra dans l'atelier du maître défunt et y apprit la gravure sur cuivre.

En1493, il était à Strasbourg où, vraisemblablement, le maître du Livre de raison lui enseigna non seulement une plusgrande fidélité descriptive, mais encore une riche échelle de valeurs.

Cette même année, il peignit son propreportrait, aujourd'hui au Louvre.

En 1494, il retourna à Nuremberg et s'y maria. C'est alors que survint une crise dans sa vie artistique.

Il a écrit lui-même qu'il avait mis beaucoup d'application às'instruire ; toute sa vie est marquée par la volonté d'apprendre et d'enrichir sans cesse sa technique.

A Nuremberg,il fut en rapports avec les humanistes et entendit parler de la grandeur de l'art italien, dont il connut au moins deuxgravures de Mantegna, qu'il copia.

Il dut comprendre qu'il s'agissait de quelque chose d'exceptionnel et deprofondément différent de ce qu'il connaissait, et il décida de visiter l'Italie.

Le danger de la peste lui fut un bonprétexte pour quitter Nuremberg.

Au cours du voyage, il se révéla grand paysagiste : dans ses aquarelles, il n'insistaplus autant sur les détails ; il voyait l'ensemble comme une manifestation de la nature. Fils d'une famille d'artisans, pieusement élevé, ses pensées n'avaient presque pas abandonné le domaine religieux oucelui du portrait ; mais à Venise, il fut transporté par la représentation des sujets antiques et des groupes composésen profondeur, il fut fasciné par la monumentalité des nus conçus d'une manière plastique par Mantegna et Pollaiolo; Gentile Bellini devint pour lui un modèle pour la représentation des personnages habillés. Dans ce milieu d'individualisme artistique, la personnalité de Dürer s'affirma.

Au printemps de 1495, il revint àNuremberg et y installa un atelier.

En 1496, conscient de sa valeur artistique, il créa de ses initiales un monogrammedont il signa ses oeuvres. Son activité après son retour d'Italie n'accusa pas tout d'abord un changement radical : il se sentait à un carrefour.C'est alors qu'il entreprit l'étude du nu humain selon la conception italienne et, pour le représenter, il emprunta sessujets à la mythologie, ce qui était encore inconnu dans la peinture allemande.

Ainsi sont nées diverses gravurestelles que Hercule ou le Miracle de la mer, qui sont en réalité des études de corps nus transplantés dans le climatd'un paysage du Nord.

Le sens de ces compositions n'est pas toujours très clair, car Dürer manquait d'une formation. »

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