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Albanie 2005-2006: Mouvements sur l'échiquier politique

Publié le 10/09/2020

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« Albanie 2005-2006 Mouvements sur l’échiquier politique Les élections parlementaires de juillet 2005 ont vu la défaite du Parti socialiste (PS, 30 % des votes, 42 sièges), au pouvoir depuis 1997, et le retour du Parti démocratique (PD, 45 % et 55 sièges).

Nommé Premier ministre en septembre 2005, l’ancien président de la République Sali Berisha (1992-1997) se retrouvait ainsi à la tête d’une coalition de partis de droite et de centre droit.

Grand perdant des élections, le Premier ministre sortant Fatos Nano a été remplacé en octobre 2005 à la tête du PS par le maire de Tirana, Edi Rama, représentant d’une nouvelle génération d’hommes politiques non liés au passé communiste du pays (1944-1991). Paradoxalement, tandis que le PS offrait l’image d’un parti de nantis faisant des affaires sur le dos de la population, le PD a remporté les élections sur un programme « social » : réduction de l’écart entre les riches et la masse appauvrie de la population (dont un quart vit sous le seuil de pauvreté) via la lutte contre la contrebande et la corruption, et par des mesures – notamment fiscales – en faveur des petites entreprises et de l’emploi.

Il s’agissait de briser la dynamique d’une société à deux vitesses, illustrée par le contraste de plus en plus marqué entre l’urbanisation rapide et en grande partie incontrôlée (malgré les mesures en faveur de la régularisation des constructions illégales) de la région Durrës-Tirana et la désertification des campagnes, notamment des régions montagneuses.

Pour de nombreux Albanais, l’émigration vers la Grèce et l’Italie restait la principale stratégie de survie, au détriment de l’économie nationale : l’Albanie produit peu ; les revenus des migrants servent à financer les importations et sont peu investis dans la production locale. Les négociations avec l’Union européenne (UE) en vue d’un Accord de stabilisation et d’association (ASA), préliminaire au statut de candidat à l’adhésion, se sont conclues en juin 2006 par la signature dudit accord.

Dans ce cadre, l’Albanie s’est efforcée non seulement de mettre en œuvre des réformes nécessaires, mais aussi de maintenir de bonnes relations avec ses voisins et d’adopter un « profil bas » lors des discussions entamées en février 2006 sur le statut futur du Kosovo, province de Serbie-Monténégro majoritairement peuplée d’Albanaise.. »

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