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Albanie 1991-1992

Publié le 10/09/2020

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« Albanie 1991-1992 Comme en Bulgarie, ce n'est qu'à l'issue de nouvelles élections législatives organisées les 22 et 29 mars 1992 que le Parti socialiste albanais (PSA, ex-Parti du travail) a été bouté hors du pouvoir.

Alors que les élections libres précédentes des 31 mars et 7 avril 1991 ne lui avaient accordé que 75 sièges (sur 250), le Parti démocratique albanais (PDA) l'a cette fois très largement emporté avec près des deux tiers des voix. Cette rupture avec les représentants du système communiste a été consacrée par la démission de Ramiz Alia de son poste de chef de l'État le 4 avril 1992; il a été remplacé par le leader du PDA, le cardiologue Sali Berisha.

Le 12 avril, celui-ci nommait Alexandre Meksi Premier ministre, avec pour tâche essentielle de mettre fin à la déroute économique du pays. L'hiver 1991-1992 a été terrible pour la population dont le sort a continué de dépendre de l'importance de l'aide alimentaire extérieure.

Au premier rang des donateurs, l'Italie, qui a fourni, à partir de septembre 1991, une aide quotidienne massive d'un montant total de 80 millions de dollars.

L'importance de cette contribution s'explique par la crainte des autorités italiennes de voir affluer sur leurs côtes de nouveaux réfugiés albanais, comme ce fut le cas en août 1991: près de 10 000 d'entre eux furent alors refoulés du port italien de Bari vers celui de Dürres, au terme d'affrontements violents avec la police italienne; un épisode que Rome s'est efforcé d'effacer en établissant une coopération économique d'envergure avec Tirana.

Des aides ont également fini par arriver de la CEE, des États-Unis et d'Allemagne. En décembre 1991, la situation était devenue si proche de l'anarchie (multiplication des pillages de dépôts et convois de vivres, saccages des écoles et édifices publics) que le PSA avait accepté, sous la pression de l'opposition, d'organiser des élections anticipées et de procéder à l'arrestation d'anciens dignitaires.

Le départ du PDA du gouvernement de coalition ayant entraîné la dissolution de celui-ci, il ne restait plus à Vilson Ahmeti, Premier ministre de transition, qu'à tenter de désamorcer le climat de violence en promettant des élections pour mars 1992. Si l'issue de ces dernières a levé les réticences du FMI et de la Banque mondiale - auxquels Tirana a adhéré en décembre 1991 (de même qu'à la BERD - Banque européenne pour la reconstruction et le développement) -, l'Albanie, avec 50% de sa population active au chômage, une industrie hors d'usage, une dette de 700 millions de dollars, reste un pays à reconstruire totalement.. »

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