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Albanie 1984-1985

Publié le 10/09/2020

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« Albanie 1984-1985 L'Albanie a poursuivi, en 1984, son expérience originale.

La disparition de M. Enver Hodja, le 11 avril 1985, après quarante ans de règne, si elle a ouvert une période d'incertitude pour l'Albanie, n'a pas pour autant créé de vide au pouvoir.

Depuis 1983, son successeur, M.

Ramiz Alia (né en 1927), avait été étroitement associé à toutes les manifestations importantes et était de facto le numéro deux du régime.

En tant que chef de l'État, M.

Alia cumule désormais les fonctions de premier secrétaire du Comité central, de membre du bureau politique et du presidium de l'Assemblée populaire.

Parallèlement au renforcement de sa position, on a observé, depuis 1983, de nombreux remaniements au sein de l'appareil du Parti et de l'État avec l'accès aux responsabilités locales ou régionales d'apparatchiks nés après la Seconde Guerre mondiale. Conscient des évolutions du monde moderne, M.

Alia semble avoir donné la priorité aux questions économiques.

Certes, on ne connaît pas de chiffres précis sur la production nationale, considérés comme "secrets d'État".

Mais le maintien de l'indépendance économique de l'Albanie étant devenu de plus en plus problématique, elle a été amenée à diversifier ses rapports, surtout commerciaux, avec un nombre croissant de pays étrangers, pour désenclaver le pays relativement isolé, malgré l'existence de relations diplomatiques avec plus de cent États. Parmi les pays voisins, la Yougoslavie occupe une place à part, en raison de la tension permanente liée au problème du Kosovo, région habitée par une majorité de citoyens d'origine albanaise.

En 1984, les dirigeants de Tirana ont persisté dans leur refus de participer aux différentes négociations régionales (dont les rencontres balkaniques), préférant le développement des rapports bilatéraux, notamment avec la Grèce et l'Italie.

Ils ont également repoussé les appels du pied de Moscou en faveur d'une normalisation, l'Union soviétique comme les États-Unis étant considérés comme des superpuissances "rapaces et bellicistes"...

Mais, avec la mort d'Enver Hodja, il semblait probable que l'Albanie de M.

Ramiz Alia, entouré d'une équipe rajeunie, procéderait à une révision de sa politique et qu'elle adopterait des conceptions plus modernes et réalistes qui devraient mettre fin à son isolement.. »

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