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ALALC

Publié le 16/05/2020

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« 1 / 2 Série D-14 Fiche N' 2209 31 janvier 1968 ALALC 1.

En 1961, sept pays d'Amérique latine (Argentine, Brésil, Chili, Mexique, Paraguay, Pérou èt Uruguay) signent le Traité de Montevideo créant l'Association latino-améri­ caine de libre commerce (ALALC).

Depuis, l'Equateur, la Colombie et le Venezuela ont adhéré à la nouvelle institution qui rassemble ainsi tous les pays du continent à l'exception de ceux de l'Amérique centrale (dont le marché commun est beaucoup plus avancé) et de la Bolivie.

L'ALALC dispose ainsi d'un marché de 200 millions de consommateurs.

2.

Son but principal est d'augmenter les échanges entre les pays membres, l'inté­ gration étant reconnue comme un moyen de déve.loppement accéléré.

En Amérique latine, le rythme de croissance économique, bien qu'augmentant en termes absolus, tend à diminuer en raison de l'explosion démographique.

L'ALALC cherche à rendre les échanges plus rationnels et à diminuer la dépendance à l'égard du commerce international.

3.

Les débuts de l'association se heurtent vite à de multiples difficultés.

L'ALALC est plus une ébauche de zone de libre-échange qu'un marché commun (elle n'envisage pas de tarif extérieur commun).

Des négociations annuelles portent sur l'établissement.

j 1 de listes de produits dont les droits de douane sont progressivement abaissés.

Ainsi, f entre 1961 et 1967, le commerce intercontinental a augmenté de 15 %, des accords sur les transports et les compensations bancaires ont été signés.

Néanmoins, en 1966, le total des échanges entre pays latine-américains (1212 millions de dollars) ne repré- sentait encore que 11 Ofa de leur commerce global.

4.

En 1966, I'ALALC crée un Conseil des ministres, mais celui-ci ne pourra résoudre aucun problème essentiel tant que les grands pays membres (Argentine, Brésil, Mexique) se refuseront au moindre abandon de souveraineté.

Plus l'association pro­ gresse, plus elle se heurte au protectionnisme.

Les meilleurs résultats ont été obtenus dans le domaine agricole (où le caractère complémentaire des productions favorise l'harmonisation).

Mais la division du travail, sur le plan industriel, se heurte à de puis­ sants intérêts nationaux.

5.

Très réticents au début, les Etats-Unis se sont ralliés aux plans d'intégration.

Sous leur impulsion, la conférence des présidents de Punta del Este (avril 1967) a décidé la création d'un Marché commun latino-américain qui devrait aboutir en 1985 à une fusion entre une ALALC développée et le marché commun centre-américain.

Une telle décision, au moment où I'ALALC voyait ses progrès paralysés, a été accueillie avec scepticisme par les experts tandis que la gauche proclamait que le projet favoriserait une plus grande pénétration du capital américain.

6.

L'inégalité du développement économique entre les partenaires de I'ALALC cons­ titue un autre handicap.

Une part des échanges continue à s'effectuer dans le cadre d'accords bilatéraux.

Devant ce qu'elles considèrent comme l'égoïsme nationaliste des grands pays les nations moyennes cherchent au contraire à promouvoir l'intégra­ tion, au besoin par des accords régionaux.

Dans cet esprit, le Chili souhaite s'entendre avec le Pérou, la Colombie et le Venezuela afin d'élargir les marchés de leurs indus­ tries naissantes. 2 / 2. »

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