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Agamemnon

Publié le 17/05/2020

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« Je puis dire du moins quel tout-puissant présage salua le départ de nos hommes en pleine vigueur - les dieux laissent encore une force à notre âge, la foi qu'inspirent ses chants - et comment les deux puissants rois des Achéens, dont les volontés unies commandent à la jeunesse grecque, lance et bras prêts à la vengeance, sont partis pour la Teucride accompagnés d'un présage guerrier : deux rois des oiseaux apparus aux rois des nefs, I 'un tout noir, l'autre au dos blanc.

Ils apparurent près du palais, à côté du bras qui brandit la lance, perchés bien en vue, en train de dévorer, avec toute sa portée, une hase pleine, frustrée des chances d'une dernière course. Dis le chant lugubre, lugubre; mais que triomphe le sort heureux! Et, à cette vue, le sage devin de l'armée, dans ces belliqueux dévoreurs de lièvres, reconnut soudain les deux fils d'Atrée aux vouloirs pareils, les chefs mêmes de l'expédition! Et il dit, interprétant le prodige : « Oui, avec le temps, ils s'empareront de Troie, ceux qui partent à cette heure, et les trésors d'antan que derrière ses remparts tout un peuple amassa, le Destin, brutal, les mettra à sac.

Mais prenez garde que quelque dépit divin ne vienne, prenant les devants, frapper et couvrir de son ombre le terrible mors qui doit brider Troie, l'armée ici prête.

Car, émue de pitié, la pure Artémis en veut aux chiens ailés de son père, qui ont immolé avant sa délivrance la malheureuse hase avec sa portée : elle abhorre le festin des aigles. Dis le chant lugubre, lugubre; mais que triomphe le sort heureux! Je m'arrête : c'est là tout ce qu'en sa bonté la Toute-Belle qui met ses complaisances aussi bien dans les faibles fruits des lions farouches que dans les tendres nourrissons de toutes les bêtes des champs, m'invite à expliquer des signes que ces oiseaux nous apportent- apparitions d'espoir et d'alarme à la fois! Ah! C'est le dieu qu'on invoque avec des cris aigus, c'est Péan que j'implore, pour qu'Artémis aux nefs des Danéens n'envoie pas de vents contraires, qui les arrêtent au port dans une longue attente, exigeant à son tour un sacrifice monstrueux, dont la victime lui restera entière, qui fera naître la discorde au sein des familles et ne. »

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