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Afghanistan (1990 - 1991)

Publié le 10/09/2020

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« Afghanistan 1990-1991 Dans le conflit afghan, la situation d'impasse s'est poursuivie en 1990 et au premier semestre 1991 malgré quelques avancées militaires des moudjahidin (prise de deux capitales de province, Tirinkot en octobre 1990, et surtout Khost en avril 1991).

L'été 1990 a vu l'amorce d'un réalignement politique dans la résistance afghane, qui a cependant tourné court en décembre.

En août, le chef de file des modérés afghans, Sibghatoullah Modjaddedi, s'est rendu en Afghanistan auprès des commandants Massoud et Ismaïl Khan.

En octobre 1990, le commandant Massoud a visité pour la première fois le Pakistan, où il a reçu une aide substantielle et rencontré le président Ishak Khan.

Les partis islamistes radicaux (de Gulbuddin Hekmatyar et de Abul Rab Sayyaf) ont pris parti pour l'Irak dans le conflit du Golfe - ouvert le 2 août 1990 par l'invasion par ce pays du Koweït - et ont adopté une attitude de plus en plus hostile aux Occidentaux (séquestration d'une équipe du CICR - Comité international de la Croix-Rouge - pendant deux mois au début de 1991, attentats contre les organisations humanitaires à Peshawar - Pakistan), tandis que Sibghatoullah Modjaddedi, chef du "gouvernement intérimaire d'Afghanistan" (AIG) formé à Peshawar en février 1989, a envoyé un petit contingent de moudjahidin en Arabie saoudite, en janvier 1991, prendre place dans la coalition anti-irakienne. Pourtant, il est rapidement apparu que les services pakistanais (ISI) n'avaient pas changé de politique de soutien aux islamistes radicaux de G.

Hekmatyar, avec lesquels a passé alliance, depuis le début 1990, un groupe issu du régime communiste (général Shah Nawaz Tanaï).

Cette alliance, fondée sur une base tribale, a permis aux moudjahidin de s'emparer de la garnison de Khost à la frontière pakistanaise (avril 1991), mais a entraîné la méfiance des autres groupes et des commandants de l'intérieur. Malgré un accord signé au Pakistan lors de la visite de Massoud, les conflits armés ont repris entre moudjahidin de G.

Hekmatyar et ceux du Jamiat-i islami, le parti de Massoud.

Les chiites (15% de la population), basés à Téhéran (Iran), ont constitué, au printemps 1990, le Parti de l'unité (Hezb-i wahdat) regroupant presque tous les anciens partis chiites et contrôlant les montagnes du centre de l'Afghanistan peuplées par l'ethnie hazara.

Le "gouvernement intérimaire d'Afghanistan" s'est retrouvé en situation de banqueroute financière en novembre 1990, du fait, d'une part, de la réduction de l'aide américaine et d'autre part, parce que le Pakistan a fait transiter l'aide vers le parti de G.

Hekmatyar. Enfin, l'Arabie saoudite, soucieuse de reprendre le contrôle des milieux fondamentalistes, a continué de soutenir A.

R.

Sayyaf et G.

Hekmatyar. Pendant ce temps, le régime de Kaboul, certes affaibli par la chute de Khost, a étendu son contrôle sur le nord du pays et s'est rapproché de l'Iran et des chiites (nomination du chiite Abdoul Wahid Sorabi comme vice-président en février 1991).

Le Premier ministre du Pakistan, Nawaz Sharif, a fait savoir qu'il ne poussait pas à une victoire militaire des moudjahidin.

En avril 1991, on a parlé à nouveau de négociations sous l'égide de l'envoyé du Secrétaire général de l'ONU, Benou Sevan.. »

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