Affrique du Sud (2004 - 2005): Forces et fragilités
Publié le 10/09/2020
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«
Afrique du Sud 2004-2005
Forces et fragilités
Retiré officiellement de la vie publique, l’ancien président Nelson Mandela est
resté, malgré son âge (il est né en 1918), une figure emblématique, utilisant
son charisme pour dire publiquement, le 6 janvier 2005 : « Mon fils Magkgato est
mort du sida.
» En Afrique du Sud, où cette épidémie terrasse plus de 600
personnes par jour, où 5 à 6 millions de personnes sont concernées, où
l’espérance de vie à la naissance est tombée à 47 ans en 2004, après avoir
atteint 62 ans en 1990, où le taux de mortalité s’est accru entre 1997 et 2002
de 62 % pour les 1549 ans et de 129 % pour les femmes de 30 à 39 ans, une telle
prise de position, dans un contexte de déni, a revêtu un poids particulier.
Visibilité internationale
Le 14 avril 2004, Thabo Mbeki, tête de liste de l’ANC (Congrès national
africain), était réélu à la Présidence pour un second et dernier mandat – la
Constitution les limitant à deux – avec près de 70 % des voix, après avoir
succédé à N.
Mandela en 1999.
Le 14 juin 2005, T.
Mbeki relevait de ses
fonctions le vice-président Jacob Zuma, soupçonné de corruption.
À la tête de l’État, T.
Mbeki a toujours mis l’accent sur la visibilité
internationale de l’Afrique du Sud, à travers le NEPAD (Nouveau partenariat
économique pour le développement africain) dont l’ambition est de troquer la
bonne gouvernance, soumise à l’évaluation, pays par pays, d’un comité des pairs
africains, contre une aide publique au développement massive des pays du Nord et
la promotion de l’Union africaine (UA).
L’Afrique du Sud est restée le pays
médiateur dans les conflits du Burundi et du Congo (-Kinshasa), où séjournent
d’importantes forces sud-africaines de maintien de la paix, alors que des
contingents stationnent aussi au Libéria, en Sierra Léone et au Darfour
(Soudan).
T.
Mbeki a également joué un rôle important dans le conflit ivoirien
puisqu’il est parvenu à faire signer, à Prétoria, le 6 avril 2005, un accord
remarqué qui devait permettre de trouver une issue honorable pour tous les
protagonistes.
Enfin, il prône l’idée d’une « renaissance africaine », qu’il
étend assez largement aux Américains-Africains, en offrant par exemple l’exil au
très controversé ex-président Aristide, chassé de Haïti, ou en se faisant
l’avocat d’une réforme du fonctionnement des Nations unies, en plaidant pour
l’attribution d’un siège permanent au Conseil de sécurité à l’Afrique.
Économiquement, cet activisme sud-africain indispose les autres pays africains
qui soupçonnent l’Afrique du Sud de se comporter en « superpuissance »
régionale, et ses ressortissants en « Américains de l’Afrique ».
De fait, les
exportations sud-africaines ont handicapé les appareils productifs du Zimbabwé,
du Botswana ou du Mozambique proches, mais aussi du Kénya, de l’Ouganda ou de la
Tanzanie où fleurissent des centres commerciaux à l’image de ceux du Cap, des
banques à l’architecture typique de Sandton, le faubourg nord huppé de
Johannesburg, et des hôtels en bord de mer destinés à l’accueil de touristes...
sud-africains ! Mais ce formidable dynamisme externe ne peut plus désormais
masquer les contraintes internes.
L’Afrique du Sud compte désormais 46 millions d’habitants à 80 % noirs, et à
moins de 10 % blancs, le reste de la population étant constitué par des Métis
(7,5 %) et des Indiens (2,5 %).
Elle reste une terre d’inégalités criantes.
Cela
se mesure au plan spatial : la province du Gauteng, faite d’une conurbation de
trois aires métropolitaines coalescentes : City of Johannesburg, City of Tshwane
Metropolitan Municipality (Prétoria) et Ekurhuleni Metropolitan Municipality
(East Rand), concentre 38 % de toute la richesse du pays.
Mais les inégalités
sont aussi sociales : une élite multiraciale richissime et une classe moyenne
noire de plus en plus visible dans la société côtoient un océan de pauvreté qui.
»
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