Acte III, scène 12 - Les Fausses confidences

« RECHACHI Nour 1G1 Commentaire littéraire Les Fausses Confidences est une comédie en trois actes joués pour la première fois le 16 mars 1737, elle est écrite par Marivaux qui est un dramaturge du XVIIIème siècle.

On se propose d’étudier un extrait de cette comédie, l’acte III, scène 12, dans cet extrait Araminte et Dorante se révèlent leur amour.

La question que le lecteur est donc en droit de se poser est en quoi cette scène est une scène d’aveu.

Afin de répondre à cette interrogation seront abordé d’abord les émotions des personnages dans cette scène puis le déroulement de l’aveu.

Le lecteur peut très rapidement remarquer les émotions que dégage les deux personnages grâce tout d’abord aux didascalies qui donne de nombreuses indications à la scène.

En effet on peut observer l’émotion d’Araminte grâce à l’aparté qui montre au lecteur son manque d’assurance : « Araminte à part : Ah ! Je n’ai guère plus d’assurance que lui » (l3).

On peut aussi percevoir les émotions à travers l’adjectif : « émue » répété plusieurs fois, grâce à cet adjectif on peut avoir plus de précision sur le ton de leur voix, on relève aussi le complément circonstanciel de manière : « avec émotions » (l6) qui nous montre encore une fois l’émotion d’Araminte.

Le participe présent « se jetant à ses genoux » indique du mouvement de Dorante qui montre son désespoir.

De plus la ponctuation permet d’encore plus montrer leurs émotions par exemples les points de suspensions qui sont souvent précédés de points d’exclamation : « Un de mes fermiers ! ...

Cela se peut bien.

» « Ah ! de l’argent !...

Nous verrons.

» Cela montre qu’il y a un silence entre ces phrases cela montre le désarroi des personnages durant le dialogue.

L’interjection « Ah ! » est souvent employée par les deux personnages elle montre aussi leurs émotions, leur désarroi face à cette situation.

Ici les personnages ne parlent pas directement de leurs sentiments l’un envers l’autre, ils parlent d’abord de sujets peu implicites comme les papiers. »