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ACTE I, scène 3: Commentaire - Dom Juan de Molière

Publié le 23/01/2021

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L'appel d'Elvire ne sera pas entendu. Don Juan lui répond avec une grossière désinvolture. Outre qu'il la reçoit en présence de son valet et ne l'invite pas à s'asseoir, il demande à Sganarelle de s'expliquer à sa place : « Madame, voilà Sganarelle qui sait pourquoi je suis parti. » Cette sécheresse méchante humilie la « grande dame », mais elle est aussi une lâcheté : Don Juan se dérobe sans noblesse. Il refuse le dialogue, parce qu'il veut en finir au plus vite. Contraint cependant dans la suite de la scène à donner des explications, il imputera sa décision de rompre à des scrupules religieux dont il sait qu'elle n'est pas dupe. Cette dérobade anti-héroïque est choquante, mais elle s'explique dans la mesure où Don Juan, être de l'immédiat, agit comme s'il n'avait pas de passé. Installé dans l'éternel présent de son désir, il se place en dehors du Temps qui engage durablement les individus. La vie de Don Juan est donc une continuelle fuite.

« ACTE I, scène 3[L'arrivée d'Elvire] DONE ELVIRE / Me ferez-�BWL la grâce, Don Juan, de �BW9B1G bien me reconnaître ? et puis-je au moins espérer que �BWL daigniez tourner le �1L/# de ce côté? DON JUAN / Madame, je vous a�BW# que je 5 suis surpris, et que je ne �BWL attendais pas ici.

DONE EL VIRE / Oui, je �B1L bien que �BWL ne m'y attendiez pas ; et vous êtes surpris, à la vérité, mais tout autrement que je ne l'espérais ; et la manière dont vous le paraissez me persuade pleinement ce 1 O que je refusais de croire.

J'admire ma simplicité et la faiblesse de mon çœur à douter d'une trahison que tant d'apparences me confirmaient.

J'ai été assez bonne, je le confesse, ou plutôt assez sotte, pour nie �BW9B1G tromper moi-même et travailler à 1 5 démentir mes yeux et mon jugement.

J'ai cherché des raisons pour excuser à ma tendresse le relâche­ ment d'amitié qu'elle �B`2N en �BWs ; et je me suis forgé exprès cent sujets légitimes d'un départ si précipité, pour �BWLo5WLN1,#G du crime dont ma rai- 2 O son �BWL accusait.

Mes justes soupçons chaque jour a�1#?N beau me parler, j'en rejetais la voix qui vous rendait criminel à mes yeux, et f écoutais avec plaisir mille chimères ridicules qui vous peignaient innocent à mon cœur.

Mais enfin cet abord ne me 2 5 permet plus de douter, et le coup d'œil qui m'a reçue m'apprend bien plus de choses que je ne �BWG1L en savoir.

Je serai bien aise pourtant d'ouïr de �BU# bouche les raisons de votre départ.

Parlez, Don Juan, je �BWL prie, et �B`B=L de quel air �BWL sau- 3 0 rez �BWL justifier.

DON JUAN / Madame, voilà Sga­ narelle qui sait pourquoi je suis parti.. »

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