acte 2 Scène 5: Malade Imaginaire

« Molière de son nom Jean Baptiste Poquelin, né en 1662 à Paris et mort en 1673 à Paris est l’un des plus grands dramaturges français.

Auteur de nombreuses comédies, c’est aussi avec Jean Racine l’un des principaux représentants du théâtre classique. Dans ses pièces, Molière fait souvent œuvre de moraliste et critique les mœurs son temps par le rire ( castigot Ridendo Mores ), nombreux de ses comédies critiquent les médecins de son temps, c’est en particulier le thème principal du Malade Imaginaire, Molière met en scène Argan, qui fait vivre son entourage au rythme de ses maladies imaginaires et qui, par intérêt personnel, veut marier sa fille Angélique à un étudiant en médecine.

Dans la scène 5 de l'acte II, il reçoit M.

Diafoirus, médecin célèbre, et son fils Thomas pour les présentations et la demande en mariage.

La scène, très efficace illustre parfaitement le comique de caractère et parodique de la médecine Comment Molière critique l’éducation scolastique et de la médecine par le personnage Diafoirus ? Dans un premier temps, nous évoquerons la présentation de Thomas Diafoirus à Mr Argan et dans un second temps la présentation de T.D à sa future femme. . L’extrait commence sur un comique de geste, les didascalies externes et internes décrivent les gestes directifs et autoritaire de M.

Diafoirus poussant son fils Thomas vers Argan en lui indiquant que faire à l‘impératif (« avancez » , « faites » ), ce qui infantilise le jeune médecin soumis à son père. La didascalie suivante précise que Thomas est un « grand benêt (…) qui fait toutes choses de mauvaise grâce et à contretemps » .

Molière mobilise ici le comique de caractère avec un personnage caricatural qui donne à la scène sa dimension comique. La réplique de T.D « N’est ce pas par le père qu’il convient de commencer ? Accentue l’idée de soumission et son conformisme envers son père l’interrogeant sur l’ordre des convenances.. »