Databac

Achim d'Arnim (1781-1831)

Publié le 22/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Achim d'Arnim (1781-1831) Faisait partie du groupe romantique d'Heidelberg. Ce document contient 59 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


ARNIM Ludwig Joachim dit Achim von. Né à Berlin le 26 janvier 1781, mort à Wiepersdorf le 21 janvier 1831. D’une noble famille prussienne d’officiers et de fonctionnaires, il étudia d’abord les sciences naturelles, puis s’adonna uniquement à la poésie. Romantique, épris de vagabondage, il parcourut, même à pied, l’Allemagne, la Suisse, l’Italie du Nord, la France, l’Angleterre et la Hollande. Ayant trouvé dans le poète et romancier Clemens Brentano un esprit de sa qualité, il voyagea avec lui en Rhénanie à la recherche d’anciens chants populaires qu’ils adaptèrent et recueillirent dans Le Cor merveilleux de l’enfant. Ils s’arrêtèrent ensuite à Heidelberg où résidaient les frères Grimm et Joseph von Görres : c’est de ce cénacle que devait sortir le second romantisme allemand. A Heidelberg, Arnim publia, en 1808, un périodique littéraire paraissant deux fois par semaine, Le Journal des Ermites. La fiévreuse activité politique et littéraire régnant à Berlin dans les années qui précédèrent l’insurrection antinapoléonienne lui a inspiré ses meilleurs ouvrages : les nouvelles du Jardin d’hiver [1809] et le roman Pauvreté, richesse, fauté et pénitence de la comtesse Dolorès [1810]. En 1811, Arnim épousa Bettina Brentano, sœur cadette de Clemens, et se retira avec elle dans ses terres du Brandebourg, partageant ses jours entre l’agriculture et la poésie. En lui, peu à peu, se réveillait le gentilhomme prussien : c’est ainsi qu’il fit servir le revenu d’un de ses ouvrages dramatiques à l’armement des troupes en 1813. Après la bataille de Leipzig, Arnim revint pour quelque temps au journalisme politique, mais la faillite de ses rêves de grandeur germanique (c’est-à-dire prussienne) le ramena définitivement à la vie privée. Son idéal politique, son rêve d’un empire gibelin, il le transposa artistiquement dans des ouvrages tels que Les Gardiens de la couronne, roman demeuré inachevé (il ne fut publié qu’en 1854), mais qui connut une célébrité sans proportion avec l’œuvre en elle-même, pour la simple raison qu’il prédisait la venue d’« un envoyé de Dieu qui unirait tous les Allemands et ceindrait la couronne de Barberousse ». Dans ces œuvres de la dernière période, le romantisme juvénile d’Arnim s’est refroidi pour faire place à une évocation souvent superficielle et arbitraire du fantastique.

♦ « Tout ce qu’il imagine porte le sceau de l’arbitraire. Il travaille sans plan, en incorporant au récit les anecdotes et les épisodes qui l’intéressaient sur le moment, sans se préoccuper de l’ensemble. Il joue avec tout et ainsi toute sa poésie semble être une œuvre née d’un caprice. » Tieck. ♦ « Arnim, qui insistait toujours sur la nécessité d’agir et de créer, n’a rien édifié de durable par ses propres forces;... [mais], parce qu’il était un idéaliste, ses échecs ne lui avaient fait perdre ni sa foi littéraire, ni sa foi patriotique, ni sa foi religieuse. » René Guignard.

« Achim d'Arnim 1781-1831 Faisait partie du groupe romantique d'Heidelberg.

Il composa, lui aussi, un roman werthérien, la Vie amoureuse de Hollin .

Avec Brentano, il publie le Cor merveilleux de l'enfant , recueil de romances et de ballades populaires fortement arrangées par eux (1806-1808).

Son grand roman, les Gardiens de la Couronne , est assez confus (1817).

Il avait épousé Bettina Brentano.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles