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Accipere quam facere praestat iniuriam

Publié le 05/01/2022

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« Accipere quam facere praestat iniuria,n Il vaut mieux subir l'injustice que la commettre Cette maxime de Cicéron (Tusculanae disputationes, 5, 19, 56) reprise par saint Augustin (Contra mendacium.

9, 22 [PL 40, 532]) et Hériger de Lobbes (Gesta episcoporum Tungriensium, Traiectensium et Leodensium, 55 [PL 139, 1063b] ; Vila Sancti Remacli, 188, 47 Kôpke) trouve des parallèles dans un fragment de l'orateur Quintus Metellus Numidicus (7 Malcovati).

chez Sénèque (les Phéniciennes ..

494) ..

chez saint Augustin (Enarratio in Psalmos, 124.

8) et dans la fo111111le cicéro­ nienne : Vi opprimi in bona causa e.îl melius quam malae cedere, > (les Lois, 3, 15, 34).

L'origine de cette sentence est une maxime grecque, déjà citée par Platon (Gorgias, 469c): ei 6' àvayKaiov fL'l à6LKEÎV ~ à6LKEiCJ8aL.

ÉÀotµ'lV àv µâÀÀOV à6LKfÎCJ8aL ~ à6LKELV, (( si commettre ou subir une injustice est inévitable, je préfère encore la subir >> ).

Le même concept est exprimé à plusieurs reprises dans cette œuvre (473a; 489a; 508b) - la fo1111..ile giec:que, moins brève que la foi 111ule latine et jouant sur les foi 111~ actives et passives du verbe à6t - KEiv / à6tKE1a8aL >, étant déjà citée parfois avec des variantes par Aristote (Rhétorique.

1364b 22), JElius Aristide (Ad Platonem de Rhetorica., 61 ), Aulu-Gelle ( 12, 9, 6) et Jean Damascène (Fragmenta philosophica., 8).

On le retrouve aussi dans la Comparatio Menandri et Philistionis ( 1, 47) et Clément d'Alexandrie (Stroma/a, 7, 14, 84, 5) précise.

en reprenant / Corinthiens (6, 7), qu'un chrétien ne doit pas se contenter de suivre ce précepte, mais qu'il doit aussi oublier le mal que lui ont fait ses ennemis, et prier pour eux (Jean Chrysostome reprend lui aussi la même idée : cf.

ln /oannem, PG 59, 101 ; ln Psa/mos.

55.

643).

On trouve ensuite des expressions similaires pa1111i les sentences du Pseudo-Démocrite (68 B 45 D.-K.), chez Aristote (Ethique de Nicomaque, 5, 9) et chez Plutarque (De a,,diendis poetis, 36b); cf.

également F.

Cavazza, Aulo Gellio.

Le Notti Attiche.

libro XII, Bologne, 1992, 206.

Le même concept est présent dans la pensée hébraïque (le Talmud, B.

Kamma 93a affi1111ant qu'il vaut mieux être persécuté que de persécuter aubui).

Nos langues modernes possèdent elles aussi des expressions similaires (cf.

Mota 46: Lacerda­ Abreu 176 ; 208) : cf.

en français // vaut mieux souffrir le mal que le /aire; en allemand Besser Unrecht leiden ais Unrecht thun.

Pour les ·reprises littéraires, cf.

François le Champi de George Sand (238), tan- dis que Simone Weil reprend exactement le passage du Gorgias ( et: Cahiers, Paris, 2006, 3, 87).. »

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