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A quelles causes faut-il attribuer le rajeunissement de l'imagination poétique au commencement du 19e siècle ?

Publié le 08/12/2021

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A quelles causes faut-il attribuer le rajeunissement de l'imagination poetique au commencement du 19e siecle ?

« 1 / 2 92 xrx• srfi:CLB ROMANTISME A quelles causes faut-il attribuPr le rajeunissement de l'ima· rination poétique au commencement du XIX• siècle? C'est un fait que l'imagination poétique au xvm• siècle sem· blait frappée de stérilité.

Jamais il n'yeut tant de versificateurs, pas un seul poète qui mérite vraiment ce nom.

Voltaire,le plus grand de tous, est froid dans ses poèmes philosophiques, mor­ dant et spirituel dans ses épigrammes et ses satires ...

, les vers de ses tragédies et de la Henriade n'ont que les qualités de sa prose et ils ne les ont pas toutes.

II lui manque ce qui fait le vrai poète, une sensibilité profonde et frémissante ou au moins une imagination originale et puissante.

André Chénier mit un art merveilleux au service de dons exceptionnels; s'il avait vécu, nous aurions peut-être eu une renaissanœ de - la poésie classique.

Il n'a pu donner toute sa mesure ni faire école.

Il faut attendre Lamartine, mais avec lui se lève toute une pléiade de poètes qui le sont vraiment • par le cœur ..• •· Nous assistons à une véritable renaissance.

Quelles en furent les raisons? I.

D'abord l'insuffisance même des œuvres que pro­ duisait alors l'esprit classique, insuffisance due non à l'épuisement du génie ni à la décadence du goût, mais à l'abus de l'imitation qui avait donné tout ce qu'elle pouvait donner, au respect superstitieux et exagéré des règles, à la tyrannie des salons qui ne goûtaient que l'esprit et auxquels il fallait bien plaire, à l'influence desséchante du rationalisme, de l'esprit critique et de l'incrédulité ....

II.

Déjà Rousseau avait battu en brèche cette société trop brillante, artificielle, trop fière de son intelligence, de ses pro­ grès, de sa civilisation ....

II avait prêché le retour à la nature, les droits du cœur et du sentiment, et fortement ébranlé l'ima­ gination française, renouvelé la sensibilité •• ., 2 / 2. »

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