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à celle qui est trop gaie de Baudelaire

Publié le 13/02/2022

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« À celle qui est trop gaie. Baudelaire : Auteur du XIXe siècle Vécu → si è cle trouble politiquement → crise é conomique Connu pour son recueil des fleurs du mal publié en 1857 Fleurs du Mal → plusieurs sections (Spleen et id é al, Tableaux parisiens, Vins, fleurs du Mal, R é volte et La mort) À celle qui est trop gaie → section Spleen et id é al Introduction Le poème « À celle qui est trop gaie » a été, à l'origine adressé à Apollonie Sabatier, rencontrée en 1852 et que Baudelaire a adorée muettement cinq ans durant, jusqu'en 1857, lui adressant des poèmes anonymes remplis d'une ferveur mystique et sensuelle.

Madame Sabatier a fait de sa part l'objet d'une idéalisation.

Ce poème fait partie des six pièces condamnées par le tribunal correctionnel en 1857.

Baudelaire y traite le thème de la relation amoureuse de façon originale et provocante, en instaurant avec l'objet de son amour une relation complexe et violente, volontiers sadique.

C’est pourquoi on se demande n quoi ce poème révèle-t-il une sorte de fascination pour le mal chez le poète ? Plan : I) Une dramatisation de l’échange amoureux II) L’éloge de la femme et l’autoportrait du poète III) La femme martyre I - Une dramatisation de l'échange amoureux 1) La structure du poème illustre l'ambivalence de Baudelaire à l'égard de la femme, objet d'adoration autant que de détestation. a) Quatre premières strophes -> beauté rayonnante d'une femme « trop gaie » = à la beauté de la nature.

Présent de l'indicatif (quatre premières strophes) but, décrire la femme. b) Cinq dernières strophes -> autoportrait du poète, opposé à celui de la femme « Je te hais autant que je t'aime » résume dans une antithèse l'ambivalence extrême des sentiments du poète. 2) L’étude de l’énonciation est révélatrice de la relation entre le poète et la femme et d’une dramatisation de cette relation Femme dont il est question, dans les quatre premières strophes, -> marques de la deuxième personne.

Le poète s'adresse à elle en la tutoyant, ce qui signale qu'elle lui est familière et qu'ils entretiennent une relation intime. - Le pronom « je » (quatrième quatrain), souligne la relation intense et perturbante que le poète entretient avec la femme : « Folle dont je suis affolé ». - Vers 16 -> unit les deux protagonistes en une formule qui traduit le déchirement du poète entre deux sentiments opposés : « Je te hais autant, que je t’aime ! ». « ma sœur » étonne à la fin du poème -> contexte d'agressivité -> de la femme -> expression d'un désir de fusion -> volonté d'en faire le double du poète mélancolique -> pour qu'elle partage avec lui son « venin » (spleen). II- L'éloge de la femme et l'autoportrait du poète 1) L'éloge de la femme : le blason de la femme-paysage - Beauté, santé, éclat, joie, exubérance : (chp lexicaux à repérer) principales qualités de la femme célébrées dans les quatre premières strophes atouts de la séduction. Portrait élogieux -> tout à tour différents éléments du corps ou de l'apparence du personnage.

Le poète énumère les qualités de la femme qui en font le charme à ses yeux. Les comparaisons et les métaphores -> une analogie entre la beauté de cette femme et celle de la nature L'analogie entre la femme et un paysage idéal -> réseau de correspondances sensorielles.

Vers 3 et 4 mêlent les sensation auditives (« le rire »), tactiles (« frais ») et visuelles (« ciel clair »).

- Sonorités claires et gaie [i], [ e ] connotant la joie, la légèreté de cette femme insouciante. 2) L'autoportrait du sujet lyrique Antithèse avec le portrait de la radieuse destinataire.

Accablé par son « atonie » (cad son spleen, sa mélancolie), le poète. »

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