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À 25 km au nord-ouest de QuimperSainte Anne, la grand-mèrede

Publié le 22/05/2020

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« 1 / 2 Sainte Anne, la grand-mère de tous les Bretons Dans le site splendide de la baie de Douarnenez, la chapelle de Sainte­ Anne-la-Palud est, chaque année, le lieu du pardon le plus important de Cornouaille et l'un des plus beaux et des plus fidèles à la tradition bre­ tonne.

Les pardons bretons, célébrés à l'occasion de la fête patronale de la paroisse, ont une dimension particu­ lière.

Comme l'indiquent leur nom, ils marquaient autrefois le moment de l'année où les fidèles faisaient œuvre de pénitence et sollicitaient des grâ­ ces.

Très fréquentés naguère, surtout en milieu populaire, les pardons don­ nent encore aux Bretons l'occasion de renouer avec la tradition; c'est égale­ ment un jour de fête profane, la procession étant en effet suivie de réjouissances.

Le dernier dimanche d'août, les fem­ mes revêtent la robe de cérémonie noire magnifiquement brodée de fils de soie, le tablier blanc sans bavette brodé et garni de dentelle, et bien sûr, la coiffe.

Celle de la région de Quim­ per est petite et se porte sur le sommet de la tête; des rubans de dentelle s'en échappent.

Les pèlerins portent des bannières, des cierges et la statue de Saint-Anne apprenant à lire à Marie, sculpture de granit peint datant de 1548.

La chapelle qui l'abrite date du XIXe s.

Devant la chapelle se dressent un calvaire du XVIIe s.

et la fontaine d'où jaillit une source sacrée.

Sainte Anne, mère de la Vierge Marie, À 25 km au nord-ouest de Quimper occupe une place importante dans la piété bretonne: son culte s'est officia­ lisé en Occident au XIVe s., au retour des croisades, mais il semble s'être superposé à un ancien culte celtique dédié à Anaon, la protectrice des trépassés.

On raconte par ailleurs qu'une noble cornouaillaise maltrai­ tée par son époux aurait été transpor­ tée par les anges à Nazareth.

Là, sain te Anne, car c'est d'elle qu'il s'agissait, aurait donné naissance à Marie, puis serait revenue finir ~es jours près des siens, en Bretagne.

A l'occasion d'une visite à sa grand-mère, Jésus aurait fait jaillir la source qui coule mainte­ nant devant la chapelle.

Cette légende est fort peu orthodoxe, mais elle reflète bien l'attachement des Bretons à leur sainte patronne,« la grand-mère de tous les Bretons».

D'ailleurs, un dicton le rappelle: «Mort ou vivant, à sainte Anne une fois doit aller tout Breton» ; le pèlerin restant libre de se rendre à Sainte-Anne-la-Palud ou à Sainte-Anne-d'Auray, autre pardon célèbre, morbihanais celui-là.

La piété envers sainte Anne a certaine­ ment été renforcée par le souvenir d'une femme également chère au cœur des Bretons, la duchesse Anne de Bretagne (14 77-1514).

Intelligente et énergique, deux fois reine de France, elle lutta toute sa vie pour protéger le duché de Bretagne des ambitions françaises; elle reste la plus célèbre de toutes les Bretonnes. 2 / 2. »

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