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En quoi la poésie et t-elle l'expression de la vie intérieure du poète

Publié le 01/11/2021

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« Dissertation 2: Dans sa préface des Contemplations publié en 1856 , Victor Hugo écrit: « ...c’est une âme qui se raconte dans ces deux volumes: Autrefois, Aujourd’hui.

».

En quoi la poésie est-elle l’expression de la vie intérieure du poète? Le romantisme, qui donne une primauté à la sensibilité, donne toute sa place au registre lyrique, c’est-à-dire à l’expression des émotions, des sentiments personnels.

C’est ainsi que Victor Hugo, un des chefs de fil du romantisme, a écrit dans sa préface de son recueil poétique des Contemplations : « ...c’est une âme qui se raconte dans ces deux volumes: Autrefois, Aujourd’hui.

».

Le mot « âme » est à comprendre au sens de moi affectif, mais aussi psychique et spirituel.

L’expression « qui se raconte dans ces deux volumes » nous renvoie à Victor Hugo qui va nous parler de son moi intérieur dans son recueil poétique.

On va alors voir en quoi la poésie est l’expression de la vie intérieur du poète.

Autrement dit, il s’agit de voir en quoi la poésie est une poésie lyrique autobiographique.

Nous verrons tout d’abord que la poésie est bien le lieu de l’expression de la vie intime du poète, de sa vie sentimentale.

Puis nous verrons qu’elle est aussi le lieu de l’expression de sa vie personnelle. La poésie peux effectivement être l’expression de la vie intérieure du poète, notamment dans le fait qu’il s’agit d’un lieu ou le poète y expose et exprime sa vie intime et sa vie sentimentale.

En effet, le poète nous parle tout d’abord de ses amours d’enfance.

Nous pouvons citer par exemple le poème « Lise » qui est le poème XI du livre I des Contemplations .

Il s’agit en fait d’une jeune fille que le poète a rencontrée à Bayonne lorsqu’il était encore enfant mais il ne l’a jamais oubliée.

C’est un de ses premiers amours, il avait douze ans et elle en avait seize.

Dans ce poème Victor Hugo évoque les moments passés à ses cotés, un premier baiser sur la joue...De nombreux vers résument bien cet amour qui était réciproque, on pourrait citer « Elle m’aimait.

Je l’aimais.

Nous étions/ Deux purs enfants, deux parfums, deux rayons.

» ou encore « Jeunes amours, si vite épanouies, / Vous êtes l’aube et le matin du cœur ».

On pourrait également faire entrer dans ce cadre le poème « La Coccinelle », qui est le poème X dans le livre I du recueil des Contemplations .

Le poète nous explique un de ses baiser manqué et pas osé.

Pour illustrer cela, on pourrait citer les vers « J’aurais dû – mais, sage ou fou, […] Voir le baiser sur sa bouche...

» ou encore « Sa bouche fraîche était la : […] Mais le baiser s’envola.

».

Dans ceux-ci on voit bien son baiser manqué, pas osé, qui rappelle la jeunesse du poète. Par ailleurs, le poète nous parle aussi de ses amours étant adulte.

C’est ainsi que nous pouvons citer des poèmes consacrés à Juliette Drouet, une actrice que le poète a rencontré en 1833.

Elle va, pour lui, renoncer à sa carrière et elle vivra dans l’ombre du poète pendant 50 ans.

Nous pouvons alors citer des poèmes tels que « Paroles dans l’ombre », le poème XV du livre II du recueil des Contemplations .

Dans ce poème, Victor Hugo fait parler son amante qui se plaint d’être sacrifié au travail du poète.

On remarque cela dans les vers suivant, « Quand vous êtes ainsi tout un soir dans vos livres, Sans relever la tête et sans me dire un mot ».

De plus, dans « Je respire où tu palpites », qui est le poème XXV de ce même livre, le poète y dit tout son amour pour Juliette, il lui déclare qu’il ne peut vivre sans elle.

Il cite « Que ferai-je de la vie / Si tu n’est plus près de moi? ».

Prenons aussi comme exemple le sonnet « Parfum exotique » de Charles Baudelaire qui est issu de son recueil Les Fleurs du Mal publié en 1857.

Ce poème est consacré à Jeanne Duval, une métisse que Baudelaire a rencontrée à Paris juste après son voyage aux îles de La Réunion et îles Maurice.

Ce poème évoque un amour sensuel, le poète respire en effet l’odeur du sein de la femme, une odeur qui va le transporter dans un monde exotique.

On peux illustrer cet exemple avec « Je respire l’odeur de ton sein chaleureux / Je vois se dérouler des rivages heureux / qu’éblouissent les feux d’un soleil monotone ».

L’ensoleillement constant dans ce monde exotique est bien mis en évidence par l’important champ lexical de la lumière dans le dernier vers « éblouissent », « feux », « soleil ».

De même, le rythme régulier vient souligner la lumière qui est présente de manière constante.

Ce. »

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