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2ème partie : La politique

Publié le 12/03/2024

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« 2ème partie : La politique I.

Obéissance et liberté Intro : Quand j’obéis je ne suis pas libre puisque je ne fais pas ce que je veux mais ce que l’autre veux. Par exemple l’esclave n’est pas maître, de ses actes, de sa vie, il ne travail pas pour lui-même, pour atteindre ses propre buts (salaire, formation, épanouissement, …) mais pour les buts du maîtres.

Les aspirations de l’esclave ne compte pas.

Il n’est un simple instrument (outil animé) et non une personne respecté.

Or parce qu’il est conscient, l’homme est un être qui a à se gouverne lui-même.

Quand j’obéis je perd ma liberté de me gouverner moi-même et je perd même ma dignité d’être un humain comme le montre le cas de l’esclave.

Je suis ravalé au rang de simple bétail et non traité comme l’homme. Pourtant même l’esclave a encore le choix : il peut préféré les coups de fouets ou même la mort plutôt que de rester esclave.

C’est ce que montre l’exemple du résistant, il est près à sacrifier sa vie pour la liberté de son pays, on est donc toujours libre de refuser d’obéir.

Prétendre qu’on a été obliger d’obéir est un mauvais alibi.

C’est ce qu’à fait Maurice Papon, il a travaillé à la préfecture de Bordeaux et a envoyé des milliers de juifs de Gironde dans les camps.

Lors de son procès il a expliqué que il n’avait fais qu’obéir aux ordres.

Le tribunal n’a pas retenu cet argument et l’a donc condamné à mort.

Il a suivit en cela ce que dis Kant : il y a une autorité supérieur à toute autorité même la plus haute, c’est celle de la conscience morale qu’il m’interdit de commettre des actes contraire aux droits de l’homme. Ainsi le jeune soldat a qui on donne l’ordre de torturer doit refuser quoi qu’il risque en refusant car de toute façon car de toute façon si il commet des actes ignoble cela pèsera toute sa vie. Il faut donc distinguer obéissance et contrainte.

Une contrainte est quelque chose à quoi on ne peut pas se soustraire, par exemple je ne peux pas décider de ne plus être soumis à la pesanteur, alors qu’on peut toujours se soustraire à une obéissance, à un ordre.

Obéir est donc toujours un acte libre.

Il y a donc un paradoxe de l’obéissance car elle détruit ma liberté et pourtant nous choisissons librement d’obéir.

Autrement dit, l’obéissance c’est une liberté qui décide de ne plus être libre, c’est proprement un suicide de la liberté.

Comment une telle chose est-elle possible ? Comment peut-on choisir de ne plus choisir ? Être libre est ce n’obéir à personne ? 1.

Aucune obéissance ne peut détruire la liberté de notre volonté (les stoïciens) a) pourquoi obéit-on ? L’obéissance est omniprésente dans la société (version rap année 80).

Elles sont rares les minutes où l’on obéit pas.

On rêve parfois d’être comme Robinson sur son île.

Plus de parents, plus de patron, plus de profs, plus d’horaire… D’ailleurs certains décident de rompre avec la société : le vagabond, les hippies, les ermites.

Seulement, quitter la société nous fait perdre tout les bénéfices de celle-ci, bénéfices matériels, relationnels.

En réalité, quitter la société, c’est se condamner à vivre dans la contrainte permanente (comment manger, dormir, avoir chaud, etc).

C’est donc tout le contraire de la liberté.

D’autant plus que à en croire Aristote, l’homme est un être social, politique, il fait parti des espèces faites pour vivre en groupe.

Ce qui contribue également à notre sociabilité, c’est que nous naissons grands prématurés, incapables de nous débrouiller seuls.

Il a besoin des autres pour sa survie d’une façon beaucoup plus longue que chez d’autres animaux.

Donc nous nous construisons dans les relations aux autres.

Donc il y a quelque chose d’artificiel voir de pathologique dans le fait de vouloir quitter la société. Nous n’avons donc pas le choix, nous devons vivre avec les autres, ce qui nous condamne à obéir. Quoique en réalité, on n’est pas obligé d’obéir, mais en société.

Ce ne sont pas les autorités qui nous y contraignent, mais NOUS-MÊME.

En effet, nous voulons obtenir les biens que nous recevrons en échange de notre obéissance.

L’employé obéit car il veut son salaire, l’élève obéit parce qu’il veut son diplôme.

Le citoyen obéit au lois car il ne veut pas aller en prison.

Donc ce sont nos désir et nos peurs qui nous font obéir.

Mais alors, une solution existe pour vivre en société sans obéir.

La solution c’est de se détacher de ses désirs, de ses peurs qui me font obéir.

Si l’argent m’est égal, mon patron n’a plus aucun pouvoir sur moi.

Le philosophe stoïcien Epictete était un esclave qui se ventait de pouvoir désobéir quand il le voulais à sont maître.

Son maître le convoque et demande à Epictete de poser sa jambe sur un tabouret et lui dit « si tu ne m’obéit pas, j’appuie sur ta jambe ».

Epictete lui répond « si tu appuis tu vas me la casser ».

Le maître commence à appuyer sur la jambe et finit par la casser. Epictete lui dit « tu vois, tu me l’as cassé » et il repart en boitant.

Epictete est-il un idiot ? Peut-être, mais c’est un idiot libre car aucun menace, aucune punition ne peut l’empêcher de faire ce qu’il veut, ne peut l’obliger à obéir parce qu’il est détaché de l’état de son corps, ça lui est égal.

Un autre stoïcien avait été condamner à mort et il avait tranquillement dit à son maître « tu me condamne à mort, mais toi crétin, c’est la nature qui te condamne à mort ».

Ici, le maître c’est l’esclave car il est parfaitement maître de lui même. b) Pour être libre, il faut se détacher de ce qui ne dépend pas de nous (Epictete p.99). La liberté ne se joue pas dans le rapport entre moi et les autres mais dans le rapport entre le rapport entre moi et moi.

La plupart des hommes ne le comprennent pas.

Ils pensent qu’ils seront libre si ils ont du pouvoir sur les autres en devenant chef, président, parce que de cette façon il n’auront plus à obéir.

Or Epictete était un esclave et pourtant il était le plus libre des hommes.

Parce qu’il avait du pouvoir non pas sur les autres mais sur lui-même, sur ses propres désirs.

Voyez, dit Epictete, ce général redouté par tous ses ennemis mais qui après avoir gagner la bataille se jette au pied de sa fiancée par la supplier de ne pas le quitter.

Ce n’est pas un homme libre, même si il peut vaincre les plus puissants ennemis extérieurs car il est vaincu par ce tirant intérieur qu’est le désir. Seulement, comment devenir maître de nos désirs ? Comment être détaché de l’argent, de la vie, etc. C’est possible parce que nous ne désirons pas les choses elles-mêmes mais l’idée que nous nous faisons des choses.

Or nous sommes maîtres de nos idées.

Que nous désirions non pas les choses ellesmême mais l’idée qu’on s’en fait, c’est ce que montre ce que nous pensons quand on a rompu avec un amoureux ou une amoureuse et qu’on se dit alors « mais comment ai-je pu aimer une salope, une cagole pareil ? ».

La personne n’a pas changer mais notre idée de la personne à beaucoup changer.

Ce qui nous arrive accidentellement, on peut le provoquer nous-même en changeant délibérément notre idée des choses.

Par exemple spontanément le fait de redoubler est vécu comme un échec humiliant. Mais il m’appartient d’y voir une condition nécessaire pour ma réussite future.

Même la mort peut être regardée non pas comme l’horreur absolue mais comme un sacrifice nécessaire (résistant) ou comme un nécessité biologique utile à l’évolution des espèces.

Quelle idée dois-je me faire de la santé, de la richesse, de l’amour qui me font tant obéir ? Je dois comprendre que ces biens ne dépendent pas principalement de moi, qu’il ne sont pas en mon pouvoir contrairement à ce que croit la plupart des autres. En effet : - la richesse ne dépend pas de moi mais de ma famille, de mon pays, de l’époque où je vis - être aimé ne dépend pas de moi si je suis très laid personne ne m’aimera et de toue façon je n’ai aucun pouvoir sur les sentiments de l’autre - ma santé ne dépend pas de moi mais de mon hérédité - être libre ne dépend pas de moi, il suffit qu’un chauffard passe à 150 devant le lycée et je suis mort Si je me répète jours après jours que ces choses ne dépendent pas de moi que je n’ai aucun pouvoir sur elle, je finirai par m’en détaché, par leur devenir indifférent, parce que j’ai compris qu’elles peuvent m’être retirer du jour au lendemain sans que je n’y puisse rien.

Je cesserai ainsi de m’inquiéter continuellement de mon argent, de l’amour des autres ou de mon.... »

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