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1984 ou la vision d'un contrôle total

Publié le 29/08/2020

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« "1984" ou la vision d'un contrôle total Le roman de George Orwell, "1984", écrit en 1949, est toujours aussi actuel.

Si les dictatures de Staline et d'Hitler en sont le point de référence, les dangers de l'informatique et des médias les ont remplacées en cette fin du XXe siècle. Depuis sa parution, le roman "1984" de George Orwell n'a rien perdu de sa force prophétique.

Au contraire: le cauchemar d'un État tout puissant grâce à une technologie informatique moderne et à l'omniprésence des médias, apparaît à chacun plus actuelle que jamais. Orwell décrit, dans son roman futuriste, l'état du monde après une guerre atomique.

Trois superpuissances complètement identiques dans leur structure se sont partagé le monde.

Le cadre du roman est Londres, la troisième des provinces de l'Océania.

Il y règne une dictature de parti unique dirigée par "Big Brother", un personnage fictif.

Des appareils techniques tels que le télécran permettent au parti de surveiller la vie de chacun jusque dans son intimité: toutes les actions et toutes les pensées sont contrôlées.

Ceci se fait par l'intermédiaire d'un puissant appareil de propagande qui transforme les concepts en leur contraire à l'aide d'une langue artificielle, la "novlangue", et détruit ainsi toutes les échelles de valeur.

La ligne directrice du parti est résumée par ces trois phrases: "La guerre c'est la paix.

La liberté c'est l'esclavage. L'ignorance c'est la force".

Le ministère de la Vérité sert aussi à la manipulation: il récrit constamment l'Histoire selon les instructions du parti pour effacer la mémoire individuelle.

La couche inférieure de la société qui travaille - les prolétaires qui représentent environ 85% de la population - est exclue de tout contrôle; elle est tenue à l'écart de l'éducation.

Les mouvements insurrectionnels sont détournés par un nationalisme primitif.

C'est au ministère de la Vérité que travaille le héros du roman, condamné à l'échec.

Winston Smith est un petit employé qui tente de redevenir maître de sa conscience et qui dirige ses vagues espoirs politiques vers les prolétaires qui ne sont pas sous contrôle total. Dans sa haine impuissante du parti, Smith s'unit à Julia, une activiste de la ligue anti-sexe dont la rébellion révèle qu'elle se protège de sa sensualité et de ses désirs, contre la doctrine officielle du pouvoir. En essayant d'entrer en contact avec une organisation clandestine, Smith est forcé d'apprendre qu'il n'existe pas d'alternative au pouvoir: l'organisation est un épouvantail créé par le parti, l'homme de liaison se révèle un fonctionnaire du parti qui oblige Smith sous la torture à trahir son amour pour Julia.

Ce n'est que lorsque Smith, déchu de toutes opinions et émotions individuelles, sera devenu un "in-mort" (en novlangue) que le parti le libérera: "La lutte était terminée.

Il avait remporté la victoire sur lui-même.

Il aimait Big Brother".

Contre l'appareil d'État omniprésent, selon le message pessimiste d'Orwell, l'individu n'a aucune chance. Journaliste et écrivain de gauche, Orwell se place constamment du côté des victimes.

Aussi, en imaginant un monde fictif de l'an 1984, il veut attirer l'attention sur les tendances menaçantes de son époque.

Les références aux dictatures stalinienne et nazie sont évidentes dans ce roman devenu un mythe.. »

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