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(1976) La République populaire de Chine à la mort de Mao Zedong

Publié le 15/05/2020

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« La République populaire de Chine à la mort de Mao Zedong (1976).

CONSEILS DE RÉDACTIONOn demande au candidat de faire une radioscopie de la Chine après trente années de socialisme et d'isolement.

Onlui demande également de dresser le bilan de la Révolution culturelle et de l'oeuvre du « Grand timonier », tout enévoquant les problèmes qui se posent : la lutte des factions pour la succession et l'ouverture vers l'Occident. Introduction 1976: année des deuils et des malheurs— en janvier : mort du premier ministre, Zhou Enlai, victime d'un cancer,— au cours de l'été, décès de Zhu De, le dernier des vétérans de la Guerre civile,— en septembre, mort de Mao (83 ans) diminué physiquement et intellectuellement depuis plusieurs années,— sans oublier le tremblement de terre de Tangshan : 240 000 morts (selon une croyance répandue en Chine, lesséismes annoncent des catastrophes encore plus graves). I Le lourd bilan de la Révolution culturelle 1 Elle se confond avec la fin du « règne » de Mao, car si elle se situe vers 1966-69, elle connaît un regain en 1973-74 quand l'aile gauchiste du parti déclenche la campagne Pilin Pikong (contre Lin Biao, pourtant éliminé en 1971, etcontre Confucius), campagne dirigée en réalité contre Zhou Enlai qui soutient la tendance des « économistes »,c'est-à-dire de ceux qui font passer la modernisation de la Chine avant les exigences idéologiques. 2 Ces soubresauts révolutionnaires, qui ont agité la Chine pendant les dix dernières années de Mao et qui sontl'oeuvre du groupe de Shanghai (mené par Jiang Qing, la femme de Mao), ont désorganisé la production agricole etindustrielle.

Ils ont en outre occulté le problème démographique car la limitation des naissances a été abandonnée. 3 Mais la Révolution culturelle a également divisé politiquement laChine.

L'unité du parti a été brisée; ses cadres ont été décimés par la guerre civile et l'épuration.

Mao est devenul'objet d'une idolâtrie collective (« culte de la personnalité »).

Pendant près de dix ans, la Chine a stagné et mêmerégressé. II Le problème de la succession 1 Peu avant de mourir, Mao, diminué, reste l'arbitre entre lesfactions, donnant son appui tantôt aux gauchistes, tantôt aux modérés.

Mais en janvier 1975, l'Assemblée nationalepopulaire adopte une nouvelle constitution, supprimant le poste de président de la République (vacant depuis plusde 5 ans) : la direction de l'État devient donc collective comme en URSS. 2 Le parti (35 millions de membres) est divisé entre deux tendances hostiles.

Les « radicaux » ou gauchistes dugroupe de Shanghai sont toujours persuadés, malgré l'échec de la Révolution culturelle, qu'il existe un raccourcimaoïste vers le développement et le socialisme.

Les « révisionnistes », c'est-à-dire les réalistes qui veulentmoderniser la Chine ont été les principales victimes de la Révolution culturelle et leur chef de file, Deng Xiaoping, aété mis à l'écart, en avril 1976, à la suite d'une manifestation en sa faveur sur la place Tian An men, à Pékin.3 Après la mort de Mao, son disciple Hua Guofeng l'emporte provisoirement.

Premier ministre depuis la disparition deZhou Enlai, il apparaît à tous comme le successeur fidèle du « Grand timonier », grâce à une (prétendue) phrase deMao avant sa mort « Avec toi aux affaires, je suis tranquille ».

Après avoirfrappé à droite en avril 1976, lors de l'émeute en faveur de Deng Xiaoping, il fait arrêter en octobre la « bande desquatre », c'est-à-dire le groupe de Shanghai (Jing Qing, Zhang Chungqiao, Yao Wenyuan et Wang Hong Wen)accusé d'avoir comploté pour rétablir le capitalisme (?).

Hua Guofeng semble avoir la situation bien en main.

Il liquidedonc, répondant d'ailleurs à la pression populaire, la Révolution culturelle.

De nombreux cadres réhabilités reviennentdes camps de rééducation, mais la tendance « réaliste » retrouve de ce fait plus de poids. 4 En réalité, Hua Guofeng travaille pour Deng Xiaoping, qui revient au premier plan en juillet 1977, bien décidé àdonner la priorité à l'économie, soutenu par les cadre du parti et porté par un incontestable mouvement populaire.. »

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