Pascal et le temps présent
PASCAL
QUESTIONNAIRE INDICATIF
• De quel passé peut-il s’agir dans « nous rappelons le passé pour l’arrêter comme trop prompt »? Qu’est-ce qui justifie dans le texte que nous sommes « imprudents » et « vains » ? Que signifie exactement « vain » ici? • Que sont le passé et l’avenir selon Pascal ? Qu’est-ce qui « subsiste » ? Est-ce la seule appréhension du temps possible? (Peut-être convient-il de distinguer le plan du vécu de celui de la représentation.) • Pourquoi, selon Pascal, « laissons-nous échapper sans réflexion » le présent ? — Comment penser que nous puissions cacher à notre vue « le présent » alors qu’il nous afflige ? — Que signifie « nous tâchons de le soutenir par l’avenir » (de prolonger son existence dans le temps qui suit? Et l’existence de quoi?) • Comment penser que chacun peut trouver « toutes (ses pensées) occupées au passé et à l’avenir » et que « nous ne pensons presque point au présent » ? • Quelle appréhension du présent doit-on avoir pour concevoir qu’il puisse être notre fin? (Ne pourrait-on dire que dans la mesure où le présent est, il ne saurait être notre fin ?) • Comment expliquer « nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre » (En prenant les expressions « à la lettre » ne pourrait-on dire qu’espérer c’est vivre ?) • Quel est l’enjeu de ce texte ? — Une ontologie du temps ? — Comment être heureux ? — Démontrer la misère de l’homme dans le temps ?
Liens utiles
- PASCAL, Pensées: la mort. Le temps. La société. Le pouvoir
- L'adaptation au temps présent
- « Avec des mots si j'essaie de recomposer mon attitude d'alors, le lecteur ne sera pas dupe plus que moi. Nous savons que notre langage est incapable de rappeler même le reflet de ces états défunts, étrangers. Il en serait de même pour tout ce journal s'il devait être la notation de qui je fus. Je préciserai donc qu'il doit renseigner sur qui je suis, aujourd'hui que je l'écris. Il n'est pas une recherche du temps passé, mais une oeuvre d'art dont la matière-prétexte est ma vie d'autr
- Dans Études sur le temps humain, Georges Poulet rend compte de ce qu'il appelle « la mesure de l'instant parfait chez Casanova » en la définissant comme « un moment de nouveauté pure, où rien ne compte, ni passé, ni avenir, où le présent se limite à la somme de joie goûtée à l'intérieur de ses limites. Moment que rien ne prépare, que rien non plus ne prolonge » ?
- John Henry Newman1801-1890En 1833, Newman et quatre autres pasteurs anglicans commençaient à publier les Traités pourle temps présent, manifeste d'un certain nombre de membres de la Haute Église.