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KANT (vie et oeuvre)

Le philosophe ne doit pas se déterminer par rapport à Dieu mais par rapport à l'homme. Ce n'est pas la foi mais la raison qui peut procurer à l'homme la liberté. La morale doit donc se libérer de toute référence (comme les Églises) extérieure à la raison humaine.

VIE

Le XVIIIe siècle est le siècle des Lumières. Il affirme que ce sont les vérités de la raison qui confèrent à l'esprit sa liberté, car il n'obéit ainsi qu'à lui même et à la loi morale qu'il se donne.

La vie à Königsberg

La période critique

OEUVRES

Si la "Critique de la raison pure" est l'oeuvre à laquelle on a parfois réduit le kantisme, les deux autres Critiques, ainsi que les Fondements de la métaphysique, font de Kant un philosophe préoccupé par la nature et la liberté.

EPOQUE

L'autorité de la loi
Des penseurs comme Montesquieu et Rousseau ont ouvert la voie aux législateurs de la Révolution française. L'idée de solidarité entre les hommes est devenue une notion centrale de la philosophie politique. La grande idée du XVIIIe siècle, c'est celle du contrat social. La loi est l'expression de ce contrat et représente la légitimité de la volonté générale contre le désordre et l'arbitraire des volontés particulières. L'homme, en obéissant à la loi, n'obéit qu'à lui-même et ainsi il est libre. C'est l'idée -force des Lumières.

Les Lumières
Il n'y a pas, au sens propre, une «philosophie des Lumières», mais il y a un mouvement d'idées présentant des caractères communs:

APPORTS

Kant a imposé un tel changement de perspective qu'on peut dire, avec lui, qu'il a réalisé, en philosophie, la révolution que Copernic avait accompli en astronomie. Plus personne, après Kant, ne peut penser comme on le faisait avant lui.

Le projet kantien. A une philosophie qui prétendait donner un système global de l'Univers, à une philosophie du point de vue de Dieu, Kant substitue une philosophie du point de vue de l'homme, qui n'a pour but que de répondre à une seule question: que peut légitimement notre raison? Cette question se subdivise en trois: 1. Que puis-je savoir? 2. Que dois-je faire? 3. Que m'est-il permis d'espérer?
La révolution copernicienne. Jusqu'à Copernic, le Soleil était censé tourner autour de la Terre, en vertu d'un à priori de caractère métaphysique. Après Copernic, on sait que c'est la Terre qui tourne autour du Soleil, en vertu d'observations scientifiques. L'homme ne modèle donc plus les choses en fonction de sa pensée, il modèle sa pensée en fonction des choses. Il en va de même en philosophie, qui doit commencer par s'interroger sur ses propres possibilités et sur celles de la raison.
Postérité-actualité. Kant a ouvert deux voies. 1. Il a libéré la science de tout dogmatisme, notamment en acceptant l'idée qu'une vérité scientifique peut être à la fois provisoire et vraie. 2. Par l'autonomie de la conscience, il a libéré la réflexion éthique de toutes les autorités et, en particulier, de celle des Églises. Depuis Kant, on peut penser la morale sans se référer à un principe extérieur à la raison humaine.

CITATION A RETENIR

« Le ciel étoilé au-dessus de moi, la loi morale en moi. »

Il est difficile d'aborder la pensée de Kant sans mettre l’accent sur la distinction qu’il essaie d’établir entre connaître et penser. Certes, toute connaissance est pensée, mais toute pensée n’est pas connaissance. Pour qu'il y ait connaissance de quelque chose, il faut que ce quelque chose ait été l'objet d’une expérience. Il y a des objets de pensée qui ne peuvent pas être objets de connaissance, parce qu’ils ne peuvent être objets d'aucune expérience : ainsi les objets traditionnels de la métaphysique que sont Dieu. l’âme et le monde. On ne saurait nier qu’ils ont donné lieu à de très Nombreux raisonnements et à des conjectures souvent convaincantes ; toutefois ce qui frappe Kant, c’est l’absence de réels progrès en la matière.

La "Critique de la Raison pure" entreprend donc de déterminer ce qui peut être objet de connaissance et ce qui, compte tenu de notre caractère d’êtres finis, ne sera jamais accessible à notre connaissance. Il s’agit donc de délimiter précisément notre pouvoir de connaître. Ce qui implique l’analyse de nos facultés. Contrairement à l’opinion des tenants de l'empirisme, pour Kant, toute connaissance ne provient pas du donné de l’expérience, il y a, en nous, des cadres ou des formes a priori qui structurent et déterminent ce donne. Ainsi, la sensibilité est la faculté de recevoir des intuitions sensibles; or ces dernières ne peuvent s’effectuer que dans l’espace et dans le temps. L’homme ne peut donc faire l’expérience de quoi que ce soit en dehors de l’espace et du temps. L’espace et le temps sont les conditions a priori de la sensibilité, c’est-à-dire des conditions logiquement préalables à et indépendantes de toute expérience. Pour ce qui est du ressort de l'entendement ou faculté des concepts, l’accent sera mis sur la liaison du divers de l'intuition sensible par les catégories. L’ensemble des conditions auxquelles le donné d’expérience doit se conformer font que, pour nous, seul un phénomène, c’est-à-dire la chose telle qu'elle nous apparaît, peut être objet de connaissance. La chose telle qu’elle est en elle-même, le noumène n'est pas objet de connaissance. Mais l’esprit humain ne parvient pas à se défaire de sa tendance à vouloir connaître ce qui lui échappe, à dépasser le donné et à atteindre l'inconditionné. C’est parce que nous sommes aussi des êtres rationnels que nous nous interrogeons sur l'existence de dieu, la liberté et l’immortalité de l’âme et sur l’origine du monde. Ces questions resteront pour Kant à jamais insolubles et la raison sera toujours en contradiction avec elle-même à leur sujet.

Toutefois, ce besoin d’absolu peut trouver sens ailleurs que dans le domaine de la connaissance où il est condamné à l’illusion. C’est l’objet de la "Critique de la Raison pratique" de montrer le sens de ces idées, si on les considère comme des exigences pratiques de notre raison. La question qui se pose n’est plus alors : que puis-je connaître ? Mais plutôt que dois-je faire ? Kant va ainsi se demander s’il y a quelque chose qui puisse contraindre absolument ma volonté. Jamais l’expérience ne pourra me dire ce que je dois absolument faire. Seul un impératif catégorique peut s’imposer de manière inconditionnée et absolue comme principe de mon action. Cet impératif, c’est la loi morale, qui ordonne que la maxime, c’est-à-dire le principe subjectif de mes actions, puisse valoir aussi comme loi pour toutes les volontés libres. Ce qui compte, ce n’est pas de faire ceci ou cela, mais d’agir en se demandant si la maxime de mon action peut valoir universellement. Kant formule ainsi la loi morale : « Agis toujours de sorte que la maxime de ta volonté puisse en même temps toujours valoir aussi comme principe d’une législation universelle. » Comme nous ne sommes pas seulement des êtres rationnels, nous ne vivons pas en suivant la loi morale, mais c’est elle qui m’assure de la liberté de ma volonté. Seul un être libre peut obéir à la loi morale, laquelle suppose l'autonomie de la volonté.

Kant a écrit en outre une Critique de la faculté de juger, où il élabore la distinction entre jugement déterminant - qui consiste à ranger un cas particulier sous une règle générale déjà connue - et jugement réfléchissant qui, à l’inverse, en partant du cas particulier, discerne la règle générale. Cette distinction permet de mieux comprendre ce qui se passe lorsqu’on formule un jugement esthétique, c’est-à-dire un jugement visant à une validité universelle et ayant trait au beau ou au sublime, ou même un simple jugement de goût, portant sur ce qui est plaisant ou agréable pour moi. Dire d’une fleur ou d’une jeune fille qu’elle est belle, ce n’est pas seulement dire qu’elle me plaît, qu’elle a du charme ou qu’elle m’est agréable ; c’est aussi compter d’une certaine manière sur l’assentiment universel. Or, comme le beau est ce qui plaît universellement et sans concept, il n’y a pas de règle universelle pour juger de la beauté des choses particulières. Nous avons donc bien affaire à un jugement réfléchissant, lorsque nous jugeons de telle ou telle chose qu’elle est belle.

KANT (Emmanuel) : 1724-1804 Philosophe allemand. Né à Königsberg, dans une famille piétiste, il fit ses études à l'université de cette ville, puis y devint professeur et enseigna jusqu'en 1797. Sa vie tranquille et parfaitement réglée fut toute entière consacrée à la méditation philosophique. Recherchant à quelles conditions la connaissance scientifique est possible, Kant pose qu'elle se constitue d'une forme, donnée par l'esprit humain et d'un contenu, fourni par l'expérience sensible. La connaissance scientifique ne peut porter que sur les phénomènes, c'est-à-dire sur les êtres saisis à travers l'espace et le temps, qui sont des formes a priori de la sensibilité, et non sur les choses en soi, ou noumènes, qui nous demeurent inconnues. La critique de l'usage transcendantal de la raison (le conduit à dénoncer l'illusion métaphysique et à rejeter toute la philosophie dogmatique. Kant affirme l'existence d'un sujet libre et indépendant des phénomènes, et fonde sa morale sur l'impératif catégorique.

• Œuvres principales : La Critique de la raison pure (1781), Prolégomènes à toute métaphysique future (1784), Fondements de la métaphysique des moeurs, Critique de la raison pratique (1788), Critique du Jugement (1790).

 

Emmanuel Kant est né à Kœnigsberg en 1724. Il y est mort en 1804. Kant s'est levé chaque jour à cinq heures du matin. Kant s'est couché chaque soir à dix heures. Kant, immédiatement après le déjeuner, est sorti chaque jour faire une promenade. S'il a fait le choix de faire celle-ci seul c'est, d'une part, pour laisser libre cours à ses idées et, d'autre part, pour pouvoir ne respirer que par le nez car, assurait-il à ses amis, seul ce mode de respiration pouvait préserver de la toux, de l'éternuement et de l'enrouement. Kant qui a suivi, entre son domicile et l'université, toujours le même parcours, n'a jamais été dans sa vie en retard qu'en deux circonstances : la première est la publication en 1762 du "Contrat Social" de Jean-Jacques Rousseau, la seconde est l'annonce de la victoire des troupes françaises à Valmy en 1792. Il est donc vain d'envisager que le récit de la vie de Kant puisse être une quelconque explication de sa philosophie. Selon son contemporain, Goethe, “ C'est Kant qui sans aucun doute est le meilleur. Il est aussi celui dont l'enseignement a montré une action persistante et a pénétré le plus profondément dans notre culture. ”. Hegel, quant à lui, assure : “Depuis Kant, l'indépendance absolue de la raison doit être considérée comme un principe essentiel de la philosophie et comme une des croyances de notre temps.”. Du premier de ses ouvrages qui paraît en 1763, "Essai pour introduire en philosophie le concept de grandeur négative", consacré au mal, au Conflit des facultés, publié en 1798, qui traite des rapports de la religion naturelle et de la religion révélée, Kant élabore avec la "Critique de la raison pure" (1781), les "Prolégomènes à toute métaphysique future" (1783), les "Fondements de la métaphysique des mœurs" (1785), la "Critique de la raison pratique" (1788), et enfin la "Critique de la faculté de juger" (1790), une philosophie à la dimension de l'homme comme être raisonnable qui fonde la métaphysique sur la morale et qui postule aussi bien l'immortalité de l'âme que la liberté humaine.

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EMMANUEL KANT (1724-1804 : Königsberg) PHILOSOPHIE DE LA CONNAISSANCE I. L'ESPRIT — A — Les intentions. Ayant été « éveillé de son sommeil dogmatique » par Hume et ne pouvant se résoudre au scepticisme Kant entreprit un examen critique de la raison. Son but était double : d'abord rendre compte du succès de la science que ne pouvait expliquer l'empirisme sceptique et de l'échec de la métaphysique que ne pouvait expliquer le rationalisme dogmatique ; ensuite savoir s'il est possible de parvenir un jour à la certitude en métaphysique comme on y est parvenu dans les sciences. — B — La méthode réflexive. C'est en réfléchissant sur les connaissances certaines acquises par la raison pure en mathématiques et en physique (principes de la physique ou physique pure) que l'on doit essayer de se faire une idée de la nature de l'esprit humain et par suite de ses possibilités. En effet il existe des jugements synthétiques a priori c'est-à-dire des propositions universelles et nécessaires qui ne sont pas de simples analyses ; par exemple 7 + 5 = 12, la ligne droite est le plus court chemin d'un point à un autre, tout phénomène a une cause, et dans tout changement quelque chose se conserve ; l'existence de ces propositions nous montre que l'esprit est par lui-même source de connaissances car l'expérience est incapable de fonder des propositions universelles et nécessaires du type de celles-ci. — C — La révolution copernicienne. On peut appeler « forme » ce qui dans la connaissance vient de l'esprit, par opposition à la « matière » que donne l'expérience. Les formes sont a priori et la matière a posteriori. Les formes a priori de l'esprit seront les cadres universels et nécessaires à travers lesquels l'esprit saisira le monde. Nous saurons donc a priori de tout objet à connaître qu'il sera conforme aux formes de l'esprit, puisque autrement on ne le connaîtrait pas. Et c'est dire que la connaissance dépend non seulement de l'objet connu mais aussi du sujet connaissant (idéalisme). II. LA DOCTRINE — A — Définitions. La Critique de la raison pure est un inventaire des formes a priori de l'esprit. L'esprit c'est d'abord la Sensibilité, faculté de recevoir des intuitions sensibles (Esthétique transcendantale) ; puis l'Entendement, faculté de former des concepts (Analytique transcendantale) ; et c'est enfin la Raison, faculté des Idées (Dialectique transcendantale). Connaître consiste à lier en des concepts la diversité sensible : « Un objet est ce dont le concept réunit les éléments divers d'une intuition donnée ». La matière à connaître est donnée et liée dans des formes a priori. — B — Description de l'esprit. Les formes a priori de la sensibilité ou intuitions pures sont l'espace et le temps, façons propres à l'esprit humain de percevoir les choses. (D'où la certitude des Mathématiques.) Les formes a priori de l'entendement ou concepts purs sont les catégories (substance et causalité, notamment), façons propres à l'esprit humain de concevoir les choses. (D'où la certitude des principes de la Physique.) Quant aux Idées de la raison, elles résultent d'un effort de l'esprit pour atteindre « l'Inconditionné », l'Absolu, mais leur usage est seulement régulateur et non constitutif : elles ne permettent pas de saisir une réalité (d'où l'incertitude de la Métaphysique). — C — Conséquences. 1. Refus de l'empirisme : « des intuitions sans concepts sont aveugles » ; connaître c'est lier ; 2. Refus du rationalisme dogmatique : « des concepts saris matière sont vides » ; connaître c'est connaître quelque chose, les catégories n'ont d'autre usage qu'expérimental ; hors des objets du monde elles ne saisissent rien ; 3. L'idéalisme transcendantal : les formes sont transcendantales c'est-à-dire à la fois transcendantes (elles ne viennent pas de l'expérience) et immanentes (elles ne se montrent que dans l'expérience) ; 4. Phénomènes et noumènes : la réalité pour nous (monde phénoménal) est relative à la constitution de notre esprit ; la réalité en soi (monde nouménal) nous sera toujours inconnue mais nous pouvons en penser ce que nous voulons ; 5. Fidéisme : on peut croire que l'homme est libre, que l'âme est immortelle et que Dieu existe, mais on ne peut le prouver : « J'ai dû supprimer le savoir pour lui substituer la croyance ». PHILOSOPHIE MORALE — A — Fondements spéculatifs. On ne peut fonder la Morale sur la Métaphysique parce que la Critique de la raison pure a montré qu'il était impossible d'établir spéculativement des propositions certaines concernant la liberté, l'immortalité de l'âme et Dieu. Mais à défaut de savoir, on peut croire : « J'ai dû supprimer le savoir pour lui substituer la croyance ». Or précisément croire que l'homme est libre, que l'âme est immortelle et que Dieu existe apparaîtra comme une exigence de la moralité même et ces propositions pourront être considérées comme des « postulats de la raison pratique ». Le devoir, en effet, n'aurait aucun sens si nous n'étions pas libres : « Tu dois donc tu peux », et il faut admettre une autre vie et un Dieu justicier pour résoudre la contradiction que présentent en cette vie l'exigence du devoir et l'aspiration naturelle au bonheur. — B — Le Devoir. Le Devoir est, en effet, un « fait de la raison pratique ». Car la bonne volonté qui, aux yeux de la conscience commune comme pour le philosophe, est la seule chose qui soit « bonne absolument et sans restriction », c'est la volonté de faire ce que l'on doit c'est-à-dire de respecter la loi morale. Est moral celui qui fait son devoir parce que C'est le devoir; autrement dit le devoir n'est pas un «impératif hypothétique », c'est-à-dire un ordre subordonné à des conditions, C'est un « impératif catégorique », c'est-à-dire un ordre inconditionné que nous donne notre raison. Cet ordre se présente sous trois formes : 1 — « principe-de-legislation-universelle.html"> Agis toujours de telle sorte que tu puisses vouloir que la maxime de ton action soit érigée en règle universelle » ; 2 —« Traite l'humanité , en toi-même et en autrui, toujours comme une fin, jamais comme un moyen » ; 3 — « Agis en te considérant comme sujet et souverain d'un royaume des fins ». — C — Conséquences. Il faut distinguer les actions conformes au devoir (point de vue de la légalité) et les actions accomplies par devoir (point de vue de la moralité) ; seules ces dernières ont une véritable valeur morale. Il en résulte que toute intervention du sentiment dans la vie morale doit être considérée comme « pathologique », et c'est ce qu'on appelle le rigorisme kantien. Aussi n'est-il pas étonnant qu'en ce monde il ne suffise pas de faire son devoir pour être heureux : c'est que le devoir n'a nullement pour fin d'assurer le bonheur. La règle de l'homme de devoir est : « Fais ce que dois, advienne que pourra ». Mais cette règle est universelle : elle s'impose à tous sans aucune considération de circonstances ; c'est ce qu'on appelle le formalisme kantien. Finalement, comme le dit Alain : « La morale consiste à se savoir esprit et à ce titre obligé absolument ; car noblesse oblige ».



[…] les plus diverses (Bacon) ; l’homme n’ayant que des devoirs envers les autres hommes (Kant), il peut devenir propriétaire de la […]



[…] force occulte incompréhensible. De ce point de vue, il est préférable de constater, comme Kant, que tout se passe comme si… il y avait une finalité interne à tout être vivant. Il […]



[…] ne dépend pas de l’expérience. Kant considère que l’espace et le temps sont des données qui appartiennent «naturellement», […]



[…] la constitution de l’anthropologie comme science humaine, le mot désigne, par exemple chez Kant, une connaissance de l’état réel de l’homme sous tous ses aspects. Au sens […]



[…] proposition nécessairement vraie, soit parce que évidente, soit parce que démontrée. Kant oppose ainsi apodictique à assertorique et à problématique. Nécessairement […]



[…] Descartes : les passions revèlent de la structure du corps et des mécanismes involontaires.Kant : la passion est une “maladie de l’âme, une ruine de la […]



[…] —, on peut le penser comme possible et c’est même un devoir d’adopter cette idée. Kant souligne que la Raison pratique (la morale) commande absolument aux hommes de mettre fin aux […]



[…] (entendez : l’enfer est déjà présent, sur cette terre, et cet enfer, ce sont les passions), Kant (1724-1804) déclare que «les passions ne sont pas simplement, comme les émotions, des […]



[…] la connaissance, et Piaget s’est posé la même question que se posèrent Aristote, Descartes ou Kant. Mais, comme la connaissance est l’œuvre d’un sujet qui a une histoire, Piaget a cru devoir le […]



[…] de Tübingen. Avec ses condisciples, Hölderlin et Schelling, il lit Rousseau et Kant. Il s’enthousiasme pour les idées de la Révolution française, mais il […]



NÉO-CRITICISME OU NÉO-KANTISME

Courant philosophique - distinct de la philosophie post-kantienne illustrée par Fichte, Schelling et Hegel - qui apparut d’abord en Allemagne vers 1860 et se prolongea jusqu’à la guerre de 1914. Le néo-criticisme, qui se présente comme un « retour à Kant », est un mouvement philosophique se caractérisant par le rejet de la métaphysique traditionnelle et l’adoption de l’attitude critique inaugurée par Kant. Il s’exprime soit dans l’empirisme de Helmholtz, soit avec l’école axiologique de Rickert, soit enfin avec l’école de Marbourg animée par Cassirer ; en France, le néo-criticisme a Renouvier pour représentant principal.

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