Isomètre (rime)
Isomètre (rime)
On qualifie d’isomètres des rimes qui présentent le même nombre de syllabes (ex. 1), des vers de même type qui se suivent (ex. 2), des strophes composées de vers de même longueur (un quatrain d’alexandrins).
Exemples
1. Dans le vieux parc solitaire et glacé Deux formes ont tout à l’heure passé. (Paul Verlaine, Fêtes galantes, «Colloque sentimental».) 2. Mais avec tant d'oubli comment faire une rose, Avec tant de départs comment faire un retour ? (Jules Supervielle, Oublieuse Mémoire.)
Commentaire
L’isométrie, si elle donne souvent une impression d’automatisme au poème, participe aussi à la régularité du rythme, à l’ordonnancement de la pensée poétique.