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IDOLE

IDOLE, n.f. (gr. eïdôlon «image»). ♦ 1° Objet fabriqué (statue, tableau, etc.) qui est l’objet d’un culte, comme si c’était Dieu ou un être divin. — On peut aussi prendre un être humain pour idole (par exemple, Hitler, Staline, etc.). C’est le culte de la personnalité. ♦ 2° Francis Bacon a dénoncé, sous le nom d’idoles, les erreurs les plus communes des hommes, les classant sous quatre catégories, a) Idola tribus. Dues à la subjectivité de l’homme, qui le conduit à juger spontanément selon ce qu’il perçoit (par exemple pour la dimension du soleil), b) Idola specus. Causées par l’état individuel, par exemple, l’agitation passionnelle. c) Idola fori. Dues au langage commun, confus et trop général ; critique reprise par Bergson, d) Idola theatri. Erreurs des philosophes trop simplistes : c’est l’idéologie au sens moderne.

IDOLE

Au sens général, toute représentation sensible (peinte, sculptée) d’un dieu. Plus spécialement, le terme est synonyme, chez Bacon, de l’erreur due à l’apparence trompeuse. Le philosophe anglais distingue plusieurs catégories d’idoles : - de la tribu (par exemple, la subjectivité des sensations), - de la caverne (par référence à Platon ; elles résultent du milieu, de l’éducation, du tempérament), - du forum (provenant des défauts du langage), - du théâtre (prenant source dans les mauvais systèmes de philosophie).

Idole Du grec eidôlon, « image ». Figure, statue représentant une divinité et exposée à l’adoration des fidèles. Chez Bacon, source d’erreur enracinée dans l’esprit humain et faisant obstacle à l’instauration des sciences. • Bacon distingue quatre sortes d'idoles : les idoles de la tribu (communes à tous les hommes), les idoles de la caverne (propres à l'individu), les idoles du forum (conséquences des défauts du langage) et les idoles du théâtre (propagées par les différents systèmes philosophiques).

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