Databac

EUDEMONISME

EUDEMONISME. n.m. (gr. eudaimonia «bonheur»). Doctrine philosophique qui fait du bonheur le but de l’activité humaine, et qui identifie le bonheur avec le souverain bien. On voit que tout le problème consiste à savoir ce qu’on entend par bonheur. Si on identifie bonheur et plaisir, il ne faut plus parler d’eudémonisme mais d’hédonisme. —Les philosophes ont eu, la plupart du temps, une conception très élevée du bonheur. Selon Aristote, par exemple (Ethique à Nicomaque, 1. X), c’est l’entendement, «l’intelligence des choses vraiment belles de divines» qui est «ce qu’il y a de plus divin de tout ce qu’il y a dans l’homme» et qui doit nous donner le bonheur parfait. De nombreuses philosophies ont retenu l’idée que le bonheur parfait nous met en relation avec Dieu, consiste dans la contemplation et l’amour de Dieu et n’est atteint qu’au-delà de la vie présente. L’eudémonisme consiste toujours dans une réflexion sur le bonheur, l’affirmation de sa valeur éthique et métaphysique comme finalité de la vie humaine.

EUDÉMONISME (gr. eudaimonia, bonheur)

Doctrine qui considère le bonheur comme le souverain bien, c.à-d. comme la fin à laquelle est subordonné l'ensemble de nos activités. A distinguer de l'hédonisme .

Doctrine philosophique selon laquelle le bonheur - individuel ou collectif - est le but de toute destinée humaine. Ce terme, en principe, ne s'applique pas au bonheur procuré par un salut surnaturel.

Eudémonisme Eudaimonia signifie en grec l'accomplissement de soi, autrement dit le bonheur. L'eudémonisme désigne l'éthique téléologique dont la fin est le bonheur, inséparable de la sagesse. Les éthiques (ou morales) antiques sont eudémonistes. Le prototype d'un raisonnement eudémoniste peut être le suivant : nul ne dit jamais qu'il cherche à être heureux pour être riche (ou savant, ou puissant, etc.) ; en revanche, nous cherchons derrière les biens apparents que nous poursuivons (la richesse, la science, la puissance, etc.) un Bien final, que l'on appellera donc le Souverain Bien, qui n'est d'autre que le bonheur : si nous désirons en effet être riches (ou savants, puissants, etc.), c'est pour être heureux. Le bonheur serait donc le seul bien que nous cherchons pour lui-même, et non, comme le dit Aristote, « en vue d'autre chose ».

EUDÉMONISME Ce terme désigne l’ensemble des doctrines qui, refusant de séparer bonheur et vertu, font du bonheur le Souverain Bien et de sa recherche, la fin de l’action morale. Il s’applique excellemment aux morales de l’Antiquité qui, étrangères à la notion de salut surnaturel, ont pour point commun d’être précisément des morales du bonheur. L’eudémonisme moderne - notamment l’utilitarisme de Bentham -est de nature différente, par l’esprit de calcul qui l’anime et la disparition du sens métaphysique de la destinée humaine.  

eudémonisme (du gr. eudaimôn, heureux; de eu, bien, et daimôn; génie), théorie selon laquelle le bonheur doit être le but suprême de l'homme. — Il se distingue de l'hédonisme, qui conçoit le bonheur comme le seul plaisir immédiat. L'eudémonisme enveloppe l'épicurisme, qui voit dans le plaisir intellectuel le bonheur le plus haut. L'eudémonisme s'oppose au rigorisme de la morale de Kant, par exemple, pour qui le véritable bien moral ne consiste pas à « être heureux », mais à « mériter » le bonheur.

EUDÉMONISME (n. m.) Toute doctrine morale qui prend pour principe que la fin de l’action est le bonheur : Kant réserve ce nom aux seules doctrines morales qui prennent pour principe le bonheur individuel.

 




Eudémonisme

Du grec eudaimonia, « bonheur ». Désigne toute doctrine qui fait du bonheur la fin ultime de l’homme, le « Souverain Bien ». • La plupart des morales antiques sont eudémonistes. Aristote, notamment, affirme que le bonheur est la fin ultime (fin qui est recherchée pour elle-même, et non en vue d'une autre fin) de nos actions.