étude suivie/lecture suivie
étude suivie/lecture suivie
Lecture et analyse d’une œuvre intégrale.
Commentaire
Dans la terminologie scolaire, l’étude suivie, aujourd’hui appelée « lecture intégrale d’une œuvre », s'oppose à la lecture expliquée, qui analyse des extraits de texte. L’œuvre considérée dans son ensemble permet une analyse plus juste de ses différents aspects. Ainsi les thèmes, l’action, le système des personnages, les modalités d’écriture, etc., sont-ils abordés non plus de façon fragmentaire mais selon une vue plus large qui rend mieux compte des enjeux et de la valeur de l’œuvre.
Citation
L'étude d'une œuvre intégrale est l’occasion de mettre les élèves dans une situation authentique de lecture, en présence d’une œuvre complète et au contact de l’objet-livre. Elle vise à leur donner le goût, les instruments et les compétences d’une pratique autonome de la lecture. (Supplément au B.O. n°22 du 9 juin 1988.)
Liens utiles
- Montesquieu confie dans ses Cahiers : « l'étude a été pour moi le souverain remède contre les dégoûts, n'ayant jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture ne m'ait ôté ». qu'en pensez-vous ? Quel rôle assignez-vous vous-même à la lecture dans votre vie d'adolescent d'aujourd'hui (divertissement, enrichissement moral, intellectuel...) ?
- l'étude a toujours été pour moi le souverain remède contre les dégoûts de la vie, n'ayant jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture n'ait dissipé (Montesquieu) ?
- Fiche de lecture de l’ouvrage « Le "complotisme 2.0", une étude de cas de vidéo recombinante : Alain Soral sauve Glenn et Tara dans The Walking Dead » (André Luuna)
- Bossuet, réfléchissant sur l'utilité de la lecture, écrit dans ses notes personnelles qu'elle «éclaire, éveille, fait chercher» ; Aragon écrit dans une étude sur Joë Bousquet : « Tous les livres se lisent comme on s'endort. [...] Le rêve de l'écrivain s'est substitué au vôtre, vous êtes pris... c'est le sommeil nommé lecture. » Quelles réflexions vous inspirent ces deux jugements opposés ?
- Montesquieu (1689-1755) confie dans ses Cahiers : « L'étude a été pour moi le souverain remède contre les dégoûts, n'ayant jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture ne m'ait ôté. » Qu'en pensez-vous? Quel rôle assignez-vous vous-même à la lecture dans votre vie d'adolescent d'aujourd'hui (divertissement, enrichissement intellectuel, moral, connaissance de l'homme et de son destin, connaissance des hommes, appel à l'imaginaire...)?