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élevage (mythologie)

élevage. L’élevage a eu chez les Grecs une aussi grande importance que l’agriculture. À l’époque homérique, c’était la plus grande richesse des nobles et des rois, qui possédaient d’immenses troupeaux, qu’on ne retrouvera plus à l’époque historique. Le porc était l’animal le plus commun, surtout en Attique, où on l’engraissait avec soin. Les brebis et les chèvres étaient élevées pour leur lait dont on faisait une grande consommation, surtout pour la fabrication des fromages ; on mangeait peu de mouton, car la laine servait à faire les vêtements. Le lait de vache n’était guère consommé, la vache étant surtout destinée à la reproduction et le bœuf aux labours ; ces animaux étaient aussi destinés aux sacrifices au cours de certaines cérémonies. L’élevage des volailles était peu développé. L’âne et le mulet étaient très répandus; ils servaient comme animaux de bât : l’âne tournait les roues des moulins, le mulet portait les bagages dans les armées. On les montait ou on les attelait à la charrue ou à une charrette. Le lait d’ânesse servait de boisson. Le cheval, introduit en Grèce au début de l’époque mycénienne (sans doute vers le xviie s. av. J.-C.) depuis les Balkans, était utilisé comme animal de trait ou comme monture, pour la chasse et surtout dans les armées. Les Grecs n’ont connu longtemps que des chevaux hongres, qui vivaient en demi-liberté, ce n’est qu’à partir de l’époque hellénistique que furent créés des haras. Rappelons que le coq, que les Grecs utilisèrent dans des combats entre ces animaux, originaire de la Malaisie, ne fut introduit en Grèce, par la Perse, que tardivement.

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