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EGO TRANSCENDANTAL

EGO TRANSCENDANTAL (lat. ego «je»). «Cogito, ergo sum (Je pense donc je suis).» La découverte que Descartes place à la base de sa philosophie, est celle de la réalité substantielle du sujet pensant ego : «Je suis une chose qui pense.» Dans d’autres philosophies, le «je pense» est la découverte non point d’une réalité substantielle, mais de la condition transcendantale, c'est-à-dire a priori de toute connaissance. La phénoménologie a voulu se constituer comme une science portant, non sur des faits, mais sur des essences. L’expression «ego transcendantal» est utilisée par le phénoménologue Husserl pour désigner le sujet qu’il atteint par une opération spécifique appelée «réduction éidétique», c'est-à-dire le passage du moi empirique à la considération du sujet dans son essence, indépendamment de toutes ses opérations. Ce n'est pas la «chose qui pense» de Descartes, mais la conscience pure.

ego, mot latin signifiant « moi ». Dans le langage psychanalytique, l’ego désigne la fraction de la personnalité qui équilibre les forces auxquelles l’individu est soumis, c’est-à-dire ses propres pulsions (tendances profondes), sa morale (ou, plus exactement, son surmoi) et, enfin, la réalité du monde extérieur. La psychologie du moi (en anglais, Ego psychology) a été particulièrement développée par A. Freud, à qui l’on doit le Moi et les mécanismes de défense (1936) et, aux États-Unis, par E. Kris, R. Lœwenstein et H. Hartmann, lequel a écrit la Psychologie du moi et le problème de l'adaptation (1930).

ego (mot lat. signif. je, moi), expression latine pour désigner, en psychanalyse, le « moi » comme équilibre entre le « sur-moi » (la conscience sociale) et le « ça » (les tendances physiques, les désirs individuels. Si le « sur-moi » (ou « super-ego ») et le «ça » sont des abstractions, l'ego correspond à la personne réelle, à une forme particulière de relation du sujet avec le monde et avec les autres hommes.

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