DOUMERGUE (GASTON)
Homme politique français né et mort à Aigues-Vives (1863-1937). Avocat, puis juge, élu député radical-socialiste en 1893, ministre aux Colonies, à l'instruction publique, aux Affaires étrangères, il parvint à la présidence de la République après le départ de Millerand (1924). Rappelé à la présidence du Conseil après la manifestation du 6 février 1934, il réforma le gouvernement d'union nationale mais démissionna quelques mois plus tard sous la pression de la gauche.
Doumergue, Gaston (Aigues-Vives 1863 -id. 1937) ; président de la République française [1924-1931].
Né dans le Gard, issu d’une famille de propriétaires terriens protestants, il est avocat à Nîmes (1885) après avoir fait son droit à Paris. Après deux brefs séjours aux colonies (substitut en Cochinchine, 1890-1892, juge de paix en Algérie, 1893), il est élu député radical-socialiste de Nîmes (déc. 1893). D’abord secrétaire du bureau de l’Assemblée (1895-1897), il devient successivement ministre des Colonies dans le cabinet Combes (1902-1905), vice-président de la Chambre (1905-1906), ministre du Commerce, du Travail et de l’industrie (1906 et 1909-1910), de l’instruction publique et des Beaux-Arts (1906-1909). Sénateur depuis 1910, il accepte la présidence du Conseil et le ministère des Affaires étrangères en 1913, qu’il quittera (printemps 1914) à la suite de la démission de son ministre des Finances Caillaux. Après avoir été ministre des Affaires étrangères et des Colonies de Viviani (1914) et de Briand (1915-1917), il est chargé de mission en Russie (1917) et dirige la gauche démocratique radicale et radicale-socialiste au Sénat. Néanmoins, le centre gauche et la droite modérée lui permettent d’être élu président de la République contre Painlevé après la démission de Millerand (1924). Après un septennat, où il joue le rôle de modérateur politique, ce Languedocien se retire dans sa propriété de Tournefeuille (Haute-Garonne). Rappelé après la crise de février 1934 par Lebrun qui en fait le symbole de la « trêve politique », il tente de rassurer l’opinion et affermit le pouvoir exécutif au détriment de la gauche. Abandonné par les radicaux et en butte à des difficultés économiques, il se retire définitivement de la vie publique et meurt trois ans plus tard. Bibliographie : G. Doumergue, Mémoires, vol. 1 et 2, Saint-Germain-le-Gaillard, 1990.
DOUMERGUE, Gaston (Aigues-Vives, 1863-id., 1937). Homme politique français, il fut président de la République (1924-1931). D'abord magistrat en Indochine puis en Algérie, il fut élu député radical-socialiste du Gard (1893) et réélu jusqu'en 1910. Sénateur (1910-1924), il devint président du Conseil (1913-1914) puis du Sénat (1923). Élu président de la République après la victoire du Cartel des gauches et la démission de Millerand (1924), il se retira en Haute-Garonne, son mandat terminé (1931). Rappelé au lendemain du 6 février 1934, il constitua un gouvernement d'« Union nationale », mais dut se retirer dès novembre 1934 face à l'opposition de la gauche hostile au projet gouvernemental de renforcement de l'exécutif. Voir Herriot (Édouard).
Liens utiles
- DOUMERGUE, Gaston (1er août 1863-18 juin 1937): Président de la République (1924-1931) Avocat, il devient substitut en Cochinchine puis juge de paix en Algérie.
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