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DIVORCE

Selon la loi de l'Ancien Testament, l'homme pouvait répudier son épouse (divorcer) lorsqu'il avait trouvé en elle quelque chose qui lui fait honte (Deutéronome 24,1). Ce droit, seulement valable pour les hommes, officialisé par un acte de répudiation, était caduc en cas d'accusation mensongère ou si un viol avait eu lieu après le mariage. Dans le Nouveau Testament, la répudiation est formellement interdite car l'homme ne peut séparer ce que Dieu a uni (Marc 10,9).

divorce. À Athènes, si le divorce se faisait d’un consentement mutuel, l’épouse reprenait sa dot avec sa liberté. Les hommes avaient le droit de répudier leur femme ; il leur suffisait de rendre la dot, à moins que la cause n’en fût un adultère, la loi les autorisant alors à conserver la dot ; en cas d’adultère, la répudiation par le mari était presque une obligation. En revanche, si la femme désirait divorcer, elle devait remettre à l’archonte un mémoire et il prononçait le divorce s’il pensait qu'il y avait des raisons suffisantes. À Sparte, on n’a d’exemples de répudiations que pour des raisons de stérilité, toujours attribuée à la femme.

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